Il faut mettre Le Pen sous tutelle
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Il faut mettre Le Pen sous tutelle
Par Philippe Bilger, magistrat. La dernière provocation de matt Le Pen relève de la psychiatrie et plus de la politique.
Bien sûr, le MRAP et la LICRA s'indignent, la classe politique s'émeut, le Parquet de Paris envisage des poursuites et on exige la plus grande fermeté du garde des Sceaux !
Devinez de qui il s'agit ? De Jean-Marie Le Pen, évidemment. Dans une interview donnée au magazine Bretons, il a, encore plus gravement que d'habitude, par une provocation sinistre, fait fort dans le négationnisme.
Il a obtenu ce qu'il désirait. L'émoi, la colère, le ressentiment, la haine. Il existe encore, il existe toujours.
Je n'irai pas, cette fois-ci, invoquer la liberté d'expression et les absurdités qu'elle permet de formuler. Nous ne sommes plus dans un registre classique, vigoureux, polémique, dérangeant, même choquant mais dans celui de la psychiatrie, de la mise sous tutelle. Je devine que les foudres judiciaires s'abattront sur lui mais elles se tromperont de cible et lui feront un amer plaisir, une sombre volupté. Elles ne rendront pas service à sa fille Marine qu'on peut ne pas aimer mais qui est heureusement obsédée par d'autres combats plus actuels.
Jean-Marie Le Pen monomaniaque radote, ressasse, enrage, se répète, s'englue dans un passé dont il ne sort pas. Il est malade à force de demeurer enfermé dans une tragédie historique qu'il nous remet sans cesse en mémoire, acharné qu'il est à vouloir nous la faire oublier. Il y a de la folie dans son âge, de l'âge dans sa folie.
Le remède n'est plus judiciaire. C'est devenu l'affaire de sa famille.
Bien sûr, le MRAP et la LICRA s'indignent, la classe politique s'émeut, le Parquet de Paris envisage des poursuites et on exige la plus grande fermeté du garde des Sceaux !
Devinez de qui il s'agit ? De Jean-Marie Le Pen, évidemment. Dans une interview donnée au magazine Bretons, il a, encore plus gravement que d'habitude, par une provocation sinistre, fait fort dans le négationnisme.
Il a obtenu ce qu'il désirait. L'émoi, la colère, le ressentiment, la haine. Il existe encore, il existe toujours.
Je n'irai pas, cette fois-ci, invoquer la liberté d'expression et les absurdités qu'elle permet de formuler. Nous ne sommes plus dans un registre classique, vigoureux, polémique, dérangeant, même choquant mais dans celui de la psychiatrie, de la mise sous tutelle. Je devine que les foudres judiciaires s'abattront sur lui mais elles se tromperont de cible et lui feront un amer plaisir, une sombre volupté. Elles ne rendront pas service à sa fille Marine qu'on peut ne pas aimer mais qui est heureusement obsédée par d'autres combats plus actuels.
Jean-Marie Le Pen monomaniaque radote, ressasse, enrage, se répète, s'englue dans un passé dont il ne sort pas. Il est malade à force de demeurer enfermé dans une tragédie historique qu'il nous remet sans cesse en mémoire, acharné qu'il est à vouloir nous la faire oublier. Il y a de la folie dans son âge, de l'âge dans sa folie.
Le remède n'est plus judiciaire. C'est devenu l'affaire de sa famille.
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