Sarkozy tape sur Chirac ....
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Sarkozy tape sur Chirac ....
Sarkozy tape sur Chirac
pour reconquérir les députés UMP
Les députés UMP reçus hier à l'Elysée pour une séquence d'explicaation les yeux dans les yeux. (Reuters)
Anniversaire. 262 élus réunis hier à l’Elysée, où le Président a vanté son esprit de réforme.
ANTOINE GUIRAL et NATHALIE RAULIN
QUOTIDIEN : jeudi 8 mai 2008
Il voulait en finir avec les couacs, renouer avec sa majorité qui lui résiste de plus en plus ouvertement. Hier à l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait invité les députés UMP (262 présents) pour une séquence d’explication les yeux dans les yeux. Pas sûr que son discours et son style aient suffi à faire bouger les lignes. «On est effondrés», confiait à la sortie un député chiraquien, furieux des attaques répétées du chef de l’Etat contre son prédécesseur. Il s’en est servi comme d’un repoussoir pour relativiser ses propres difficultés du moment, allant même jusqu’à évoquer l’affaire Clearstream. «Je ne veux pas faire comme Chirac», a lancé Sarkozy pour conjurer toute tentation d’«immobilisme». Il a répété aux députés qu’il n’avait l’intention de modifier ni le cap ni le rythme des réformes. Et a cité l’exemple de Tony Blair qui regrettait, selon lui, de ne pas avoir été assez loin dans la réforme.
Au passage, il a rappelé son statut de champion de la droite, élu du premier coup à l’Elysée quand il a fallu trois tentatives à Chirac. «Il nous a refait le film depuis la présidentielle. Un cours de stratégie politique d’une arrogance incroyable», notait un député. Selon des élus, il a aussi lancé, c’est un classique, «une charge très importante contre la presse en disant que dans un pays où il n’y a plus d’opposition, la presse s’attribue la fonction d’opposition».
«Grossièretés». Pour amadouer ses amis politiques, le Président avait sorti le grand jeu : salon d’honneur de l’Elysée, jeu de questions-réponses et buffet de sortie. Entouré de François Fillon, Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, patron du groupe UMP, Patrick Devedjian, secrétaire général de l’UMP, et Roger Karoutchi, ministre des Relations avec le Parlement, le chef de l’Etat a usé du registre affectif - «Je vais vous parler avec mon cœur» - et «faussement confidentiel», selon un participant, ponctué de «beaucoup de grossièretés». Un avis que ne partage pas le gros des troupes. Jean-François Copé l’a trouvé «objectivement bon» : «Il était dans son registre, il a fait marrer l’assistance notamment sur Bayrou. C’était bien, je suis très content.»
Trois quarts d’heure d’intervention de Sarkozy, suivis d’une grosse demi-heure de questions où il a dégainé un nouveau concept - «La démocratie civilisée» -, réclamé de «la pugnacité» à ses troupes et a jugé «indispensable» que les différents pôles de la majorité se soutiennent. «Ça a donné du tonus aux députés qui ont réclamé que le Président renouvelle cette expérience», indiquait Marc Laffineur, vice-président de l’Assemblée.
Sujet épineux, la réforme des institutions (lire ci-contre) a été abordée par Hervé de Charette (Maine-et-Loire): «Est-ce bien utile ?» a-t-il demandé. Sarkozy a dit vouloir tirer les leçons du quinquennat qui a conduit, selon lui, au déséquilibre des institutions et donc… à l’hyperprésidence. Il s’est dit prêt à renoncer à venir s’exprimer en personne devant les deux assemblées en échange d’une intervention annuelle devant le Congrès.
«Paris Match». «On a débattu largement et les fautes ont été avouées», se félicitait Philippe Gosselin (Manche). Selon lui, le Président a reconnu «que son style et sa vie privée avaient pu perturber à certains moments […] Il faut qu’on le laisse tranquille sur sa vie privée». Cette semaine Nicolas et Carla Sarkozy font la une de Paris Match. En pages intérieures ils posent, se faisant des mamours à l’Elysée. Une petite rechute people ?
pour reconquérir les députés UMP
Les députés UMP reçus hier à l'Elysée pour une séquence d'explicaation les yeux dans les yeux. (Reuters)
Anniversaire. 262 élus réunis hier à l’Elysée, où le Président a vanté son esprit de réforme.
ANTOINE GUIRAL et NATHALIE RAULIN
QUOTIDIEN : jeudi 8 mai 2008
Il voulait en finir avec les couacs, renouer avec sa majorité qui lui résiste de plus en plus ouvertement. Hier à l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait invité les députés UMP (262 présents) pour une séquence d’explication les yeux dans les yeux. Pas sûr que son discours et son style aient suffi à faire bouger les lignes. «On est effondrés», confiait à la sortie un député chiraquien, furieux des attaques répétées du chef de l’Etat contre son prédécesseur. Il s’en est servi comme d’un repoussoir pour relativiser ses propres difficultés du moment, allant même jusqu’à évoquer l’affaire Clearstream. «Je ne veux pas faire comme Chirac», a lancé Sarkozy pour conjurer toute tentation d’«immobilisme». Il a répété aux députés qu’il n’avait l’intention de modifier ni le cap ni le rythme des réformes. Et a cité l’exemple de Tony Blair qui regrettait, selon lui, de ne pas avoir été assez loin dans la réforme.
Au passage, il a rappelé son statut de champion de la droite, élu du premier coup à l’Elysée quand il a fallu trois tentatives à Chirac. «Il nous a refait le film depuis la présidentielle. Un cours de stratégie politique d’une arrogance incroyable», notait un député. Selon des élus, il a aussi lancé, c’est un classique, «une charge très importante contre la presse en disant que dans un pays où il n’y a plus d’opposition, la presse s’attribue la fonction d’opposition».
«Grossièretés». Pour amadouer ses amis politiques, le Président avait sorti le grand jeu : salon d’honneur de l’Elysée, jeu de questions-réponses et buffet de sortie. Entouré de François Fillon, Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, patron du groupe UMP, Patrick Devedjian, secrétaire général de l’UMP, et Roger Karoutchi, ministre des Relations avec le Parlement, le chef de l’Etat a usé du registre affectif - «Je vais vous parler avec mon cœur» - et «faussement confidentiel», selon un participant, ponctué de «beaucoup de grossièretés». Un avis que ne partage pas le gros des troupes. Jean-François Copé l’a trouvé «objectivement bon» : «Il était dans son registre, il a fait marrer l’assistance notamment sur Bayrou. C’était bien, je suis très content.»
Trois quarts d’heure d’intervention de Sarkozy, suivis d’une grosse demi-heure de questions où il a dégainé un nouveau concept - «La démocratie civilisée» -, réclamé de «la pugnacité» à ses troupes et a jugé «indispensable» que les différents pôles de la majorité se soutiennent. «Ça a donné du tonus aux députés qui ont réclamé que le Président renouvelle cette expérience», indiquait Marc Laffineur, vice-président de l’Assemblée.
Sujet épineux, la réforme des institutions (lire ci-contre) a été abordée par Hervé de Charette (Maine-et-Loire): «Est-ce bien utile ?» a-t-il demandé. Sarkozy a dit vouloir tirer les leçons du quinquennat qui a conduit, selon lui, au déséquilibre des institutions et donc… à l’hyperprésidence. Il s’est dit prêt à renoncer à venir s’exprimer en personne devant les deux assemblées en échange d’une intervention annuelle devant le Congrès.
«Paris Match». «On a débattu largement et les fautes ont été avouées», se félicitait Philippe Gosselin (Manche). Selon lui, le Président a reconnu «que son style et sa vie privée avaient pu perturber à certains moments […] Il faut qu’on le laisse tranquille sur sa vie privée». Cette semaine Nicolas et Carla Sarkozy font la une de Paris Match. En pages intérieures ils posent, se faisant des mamours à l’Elysée. Une petite rechute people ?
coal- Messages : 2424
Date d'inscription : 23/02/2008
Localisation : l'Elysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Re: Sarkozy tape sur Chirac ....
Mais quand donc les gaullistes historiques vont'ils se rendre compte que Tsarko est en fait anti-gaulliste ??????
pitou- Messages : 909
Date d'inscription : 24/02/2008
Age : 76
Localisation : Près de Poitiers
Re: Sarkozy tape sur Chirac ....
pitou a écrit:Mais quand donc les gaullistes historiques vont'ils se rendre compte que Tsarko est en fait anti-gaulliste ??????
oui je suis très déçu des anciens Gaulliste qui eux n'ont rien à voire avec le Despote
Mais bon ===>> la soupe est bonne
coal- Messages : 2424
Date d'inscription : 23/02/2008
Localisation : l'Elysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Re: Sarkozy tape sur Chirac ....
pitou a écrit:Mais quand donc les gaullistes historiques vont'ils se rendre compte que Tsarko est en fait anti-gaulliste ??????
c'est maintenant que tu t'en aperçois ?
ça fait belle lurette qu'on le sait
grace à lui la droite à puse liberer d'un carcan viellot : la chienlie et le grand machin c'est dépacé
allez a votre tour au PS de vous y mettre
Re: Sarkozy tape sur Chirac ....
Eh oui la droite ayant une certaine grandeur (que je ne partageais pas) a disparu, maintenant nous n'entendons plus que des remontées de chiottes (du fric c'est pareil), ceux qui professent un profond mépris de la France d'en-bas même s'ils disent le contraire, c'est aux actes que l'on juge, des dizaines d'exemples sont à disposition.
pitou- Messages : 909
Date d'inscription : 24/02/2008
Age : 76
Localisation : Près de Poitiers
Re: Sarkozy tape sur Chirac ....
pitou a écrit:Eh oui la droite ayant une certaine grandeur (que je ne partageais pas) a disparu, maintenant nous n'entendons plus que des remontées de chiottes (du fric c'est pareil), ceux qui professent un profond mépris de la France d'en-bas même s'ils disent le contraire, c'est aux actes que l'on juge, des dizaines d'exemples sont à disposition.
tout a fait d'accord avec toi
cela vaut de tous les cotés politique
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