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carla bruni : le meilleur album de tout les temps

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kloudjirof
pefm
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carla bruni : le meilleur album de tout les temps Empty carla bruni : le meilleur album de tout les temps

Message  pefm Mer 11 Juin - 23:13

Carla Bruni, la belle réussite

Le Figaro
Bertrand Dicale
11/06/2008 | Mise à jour : 10:35

«Comme si de rien n'était» , qui sort le 21 juillet, révèle la maturité d'écriture et d'interprétation d'une chanteuse désormais hors normes.

Il faudrait pouvoir ne parler que de musique à propos du prochain album de Carla Bruni. Or, les circonstances en font le disque le plus attendu qui se soit enregistré en France ces dernières décennies, et pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la musique. Donc, s'il faut parler seulement de musique, Comme si de rien n'était, qui sort le 21 juillet chez Naïve, est un disque ­parfaitement réussi. On y retrouve les sortilèges d'une voix fragile et dense, le sens mélodique très singulier d'une compositrice à la confluence des évidences folk et du ­lyrisme français, mais dans des arrangements d'une richesse élaborée par Dominique Blanc-Francard, grand arbitre des élégances pop. Si l'on compare cet album à Quelqu'un m'a dit, son précédent album en langue française, on a l'impression de s'éloigner un peu de la vulgate folk pour se rapprocher de la chanson française, mais aussi de la flamboyance sixties. Pour résumer : moins d'Amérique, plus de France, plus de Beatles… «Il fallait sortir du territoire précédent et élargir le décor», dit franchement Blanc-Francard, réalisateur de Comme si de rien n'était.

L'équation n'était déjà pas simple : un premier album, Quelqu'un m'a dit, qui marque la mutation triomphale d'un top-modèle en artiste reconnue ; un deuxième, No Promises, qui n'atteint pas le plus grand public mais finit de lui construire une image de musicienne exigeante. Le cahier des charges du troisième album de Carla Bruni était de retrouver la magie des premières chansons découvertes en 2002 sans perdre l'acquis d'intégrité artistique des adaptations de poèmes en anglais parues en 2007.

Entre-temps, son mariage a changé la nature du regard porté sur elle. Jusque-là artiste soumise à la critique comme n'importe quelle chanteuse, elle s'est trouvée dans une position inédite : une artiste de variétés là où aucune femme jusqu'à présent n'avait osé conserver un métier fût-ce dame d'œuvres.

Ainsi lira-t-on sans aucun doute des commentaires tournant ad nauseam sur n'importe quel vers de ses nouvelles chansons sorti de son contexte. On avait ainsi rougi comme des rosières, çà et là, en entendant dire qu'elle avait enregistré une chanson d'amour intitulée «Tu es ma came». À l'écoute, on découvre un titre très typique de la manière folk à l'européenne de Carla Bruni, avec une brillante introduction à la guitare acoustique de Freddy Koella, une chanson au texte tendre et franchement drôle, sans aucun souci d'éventuels fronts plissés au Quai d'Orsay («Tu es ma came/Plus mortel que l'héroïne afghane/Plus dangereux que la blanche colombienne»).

Car, fondamentalement, ce que chante Carla Bruni de titre en titre, c'est encore, toujours et perpétuellement sa liberté, même si ses biographes vétilleux se jetteront avec rage sur une phrase lâchée ici ou là avec un léger sourire insolent. Par exemple : «Je suis une enfant/Malgré mes quarante ans/Malgré mes trente amants/Une enfant». Oh, la belle anecdote ! Or Une enfant est un des sommets de cet album : des mots d'une touchante impudeur sur un lied de Schumann auquel Dominique Blanc-Francard a donné des couleurs de slow de l'été des années 1970. Et, dans le morceau qui suit, «L'Antilope» (une allègre composition mandoline-violon de Freddy Koella), elle se lance dans une méditation sur la fugacité de la vie de toute créature qui part du plus franc sourire pour arriver à la noirceur fondamentale d'un folk à la Karen Dalton.

Nouvelles audaces

Et c'est peut-être cela le fil tendu sur tout cet album : l'autoportrait d'une artiste qui s'est choisi une voie singulière et à la pente particulièrement abrupte. Cette voie de liberté crâneuse et opiniâtre, cette obstination à avancer vent debout reviennent de chanson en chanson, celles que l'on sait écrites «avant» comme celles qui ont été écrites «après». D'ailleurs, il est curieux d'entendre comme cet album est moins écrit sur la pointe des pieds que Quelqu'un m'a dit, moins léger dans ses couleurs comme dans ses intentions, même s'il sonne souvent d'une franche gaieté.

On peut imaginer que, plus que son actualité conjugale, la maturité artistique ait donné ces nouvelles libertés et ces nouvelles audaces à Carla Bruni. La mélodie magnifique qu'elle a écrite sur «La Possibilité d'une île» de Michel Houellebecq, la profondeur de «Péché d'envie» (coécrit avec Raphaël Enthoven, le père de son fils), le texte bouleversant de «Déranger les pierres» (sur une mélodie de Julien Clerc, qui a également enregistré cette chanson sur son album à paraître à la rentrée), l'entrain étourdissant de «L'Amoureuse» (qui sera le premier single), tout cela est porté par une écriture musicale et poétique plus sûre d'elle qu'elle l'a jamais été. Comme si le relatif échec de l'album «No Promises» l'avait libérée.

La chanteuse aussi est plus sûre d'elle, qui a enregistré son album en direct en studio avec ses musiciens (Freddy Koella à la guitare, Denis Benarrosh à la batterie et Laurent Vernerey à la basse) : une technique «à l'ancienne» qui garantit l'émotion vraie, la chaleur des intentions, la richesse de l'expression collective.

Mais il restera, toujours, que l'on peut chercher ici ou là un petit mot, une intonation, une allusion. Pour ces auditeurs-là de son disque, Carla Bruni laisse tomber quelques vers qui seront à coup sûr commentés à l'envi : «Qu'on me maudisse et que l'on me damne/Moi j'm'en balance». Pour le reste, et s'il ne fallait parler que de musique, ce disque qui paraîtra dans quarante jours est ce que la critique appelle un album de la maturité. Le bel album d'une belle maturité.

«Comme si de rien n'était», Naïve, sortie le 21 juillet prochain.

Pour vous éviter de lire toute cet article de merde, je vous ai mis en gras tout le dithyrambique. Je vais m'abstenir de donner mon avis.
Sincérement, avant qu'elle ne se marrie avec le nains, j'avais vaguement entendu parler d'elle mais j'aurais été imcapable de dire si elle étais chanteuse, actrice ou top model.
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Message  kloudjirof Mer 11 Juin - 23:47

Vivement la sortie du film de jean sarkozy "Je te soutiens à mort!"

https://www.dailymotion.com/video/x4c9x4_quand-jean-sarkozy-soutenait-a-mort_news

Le Figaro le comparera à Eisenstein, Capra ou Bergman
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Message  Rikimaru Jeu 12 Juin - 19:58

Laughing Laughing v'la un album qui va devenir collector pour "53% de veaux"
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Message  zuzu Ven 13 Juin - 7:58

J'ai vais faire un beau karaoké avec les photos de la galerie du bistrot cheers
des que le premier single va sortir, ca va faire un chouette buz sur youtube et daily mon truc

je ne sais pas si cela va tenir longtemps par contre, en tout cas on va avoir de la visite dans le bistrot cette été clown
zuzu
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Message  Arsene du PDC Ven 13 Juin - 18:06

pefm a écrit:
Carla Bruni, la belle réussite

Le Figaro
Bertrand Dicale
11/06/2008 | Mise à jour : 10:35

«Comme si de rien n'était» , qui sort le 21 juillet, révèle la maturité d'écriture et d'interprétation d'une chanteuse désormais hors normes.

Il faudrait pouvoir ne parler que de musique à propos du prochain album de Carla Bruni. Or, les circonstances en font le disque le plus attendu qui se soit enregistré en France ces dernières décennies, et pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la musique. Donc, s'il faut parler seulement de musique, Comme si de rien n'était, qui sort le 21 juillet chez Naïve, est un disque ­parfaitement réussi. On y retrouve les sortilèges d'une voix fragile et dense, le sens mélodique très singulier d'une compositrice à la confluence des évidences folk et du ­lyrisme français, mais dans des arrangements d'une richesse élaborée par Dominique Blanc-Francard, grand arbitre des élégances pop. Si l'on compare cet album à Quelqu'un m'a dit, son précédent album en langue française, on a l'impression de s'éloigner un peu de la vulgate folk pour se rapprocher de la chanson française, mais aussi de la flamboyance sixties. Pour résumer : moins d'Amérique, plus de France, plus de Beatles… «Il fallait sortir du territoire précédent et élargir le décor», dit franchement Blanc-Francard, réalisateur de Comme si de rien n'était.

L'équation n'était déjà pas simple : un premier album, Quelqu'un m'a dit, qui marque la mutation triomphale d'un top-modèle en artiste reconnue ; un deuxième, No Promises, qui n'atteint pas le plus grand public mais finit de lui construire une image de musicienne exigeante. Le cahier des charges du troisième album de Carla Bruni était de retrouver la magie des premières chansons découvertes en 2002 sans perdre l'acquis d'intégrité artistique des adaptations de poèmes en anglais parues en 2007.

Entre-temps, son mariage a changé la nature du regard porté sur elle. Jusque-là artiste soumise à la critique comme n'importe quelle chanteuse, elle s'est trouvée dans une position inédite : une artiste de variétés là où aucune femme jusqu'à présent n'avait osé conserver un métier fût-ce dame d'œuvres.

Ainsi lira-t-on sans aucun doute des commentaires tournant ad nauseam sur n'importe quel vers de ses nouvelles chansons sorti de son contexte. On avait ainsi rougi comme des rosières, çà et là, en entendant dire qu'elle avait enregistré une chanson d'amour intitulée «Tu es ma came». À l'écoute, on découvre un titre très typique de la manière folk à l'européenne de Carla Bruni, avec une brillante introduction à la guitare acoustique de Freddy Koella, une chanson au texte tendre et franchement drôle, sans aucun souci d'éventuels fronts plissés au Quai d'Orsay («Tu es ma came/Plus mortel que l'héroïne afghane/Plus dangereux que la blanche colombienne»).

Car, fondamentalement, ce que chante Carla Bruni de titre en titre, c'est encore, toujours et perpétuellement sa liberté, même si ses biographes vétilleux se jetteront avec rage sur une phrase lâchée ici ou là avec un léger sourire insolent. Par exemple : «Je suis une enfant/Malgré mes quarante ans/Malgré mes trente amants/Une enfant». Oh, la belle anecdote ! Or Une enfant est un des sommets de cet album : des mots d'une touchante impudeur sur un lied de Schumann auquel Dominique Blanc-Francard a donné des couleurs de slow de l'été des années 1970. Et, dans le morceau qui suit, «L'Antilope» (une allègre composition mandoline-violon de Freddy Koella), elle se lance dans une méditation sur la fugacité de la vie de toute créature qui part du plus franc sourire pour arriver à la noirceur fondamentale d'un folk à la Karen Dalton.

Nouvelles audaces

Et c'est peut-être cela le fil tendu sur tout cet album : l'autoportrait d'une artiste qui s'est choisi une voie singulière et à la pente particulièrement abrupte. Cette voie de liberté crâneuse et opiniâtre, cette obstination à avancer vent debout reviennent de chanson en chanson, celles que l'on sait écrites «avant» comme celles qui ont été écrites «après». D'ailleurs, il est curieux d'entendre comme cet album est moins écrit sur la pointe des pieds que Quelqu'un m'a dit, moins léger dans ses couleurs comme dans ses intentions, même s'il sonne souvent d'une franche gaieté.

On peut imaginer que, plus que son actualité conjugale, la maturité artistique ait donné ces nouvelles libertés et ces nouvelles audaces à Carla Bruni. La mélodie magnifique qu'elle a écrite sur «La Possibilité d'une île» de Michel Houellebecq, la profondeur de «Péché d'envie» (coécrit avec Raphaël Enthoven, le père de son fils), le texte bouleversant de «Déranger les pierres» (sur une mélodie de Julien Clerc, qui a également enregistré cette chanson sur son album à paraître à la rentrée), l'entrain étourdissant de «L'Amoureuse» (qui sera le premier single), tout cela est porté par une écriture musicale et poétique plus sûre d'elle qu'elle l'a jamais été. Comme si le relatif échec de l'album «No Promises» l'avait libérée.

La chanteuse aussi est plus sûre d'elle, qui a enregistré son album en direct en studio avec ses musiciens (Freddy Koella à la guitare, Denis Benarrosh à la batterie et Laurent Vernerey à la basse) : une technique «à l'ancienne» qui garantit l'émotion vraie, la chaleur des intentions, la richesse de l'expression collective.

Mais il restera, toujours, que l'on peut chercher ici ou là un petit mot, une intonation, une allusion. Pour ces auditeurs-là de son disque, Carla Bruni laisse tomber quelques vers qui seront à coup sûr commentés à l'envi : «Qu'on me maudisse et que l'on me damne/Moi j'm'en balance». Pour le reste, et s'il ne fallait parler que de musique, ce disque qui paraîtra dans quarante jours est ce que la critique appelle un album de la maturité. Le bel album d'une belle maturité.

«Comme si de rien n'était», Naïve, sortie le 21 juillet prochain.

Pour vous éviter de lire toute cet article de merde, je vous ai mis en gras tout le dithyrambique. Je vais m'abstenir de donner mon avis.
Sincérement, avant qu'elle ne se marrie avec le nains, j'avais vaguement entendu parler d'elle mais j'aurais été imcapable de dire si elle étais chanteuse, actrice ou top model.

Scoop, voici la pochette de l'albouuuuuuuumme de la pétasse! Laughing

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Message  pitou Sam 14 Juin - 13:18

Tout ce qui est excessif est insignifiant.
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