L’imprévisible Karadzic face à ses juges
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L’imprévisible Karadzic face à ses juges
L’ancien chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, arrêté à Belgrade le 21 juillet, dira ce vendredi s’il plaide coupable ou non devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie à La Haye.
L’homme, inculpé pour onze chefs de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, est considéré comme le cerveau du «nettoyage ethnique» lancé contre les Musulmans et les Croates durant la guerre de Bosnie qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés.
Au cas - improbable - où il plaiderait coupable, Karadzic échapperait à un procès et les juges n’auraient qu’à décider de sa peine. S’il refusait de répondre, le TPI prononcerait un «non coupable» automatique.
Le suspense de cette deuxième apparition publique réside surtout dans ce que dira l’accusé à l’audience, et dans ce qu’il pourrait révéler sur sa cavale ou bien sur sa stratégie de défense, qu’il souhaite assurer lui-même. Les juges doivent encore statuer sur cette demande.
L’accusé a dénoncé dans plusieurs courriers au tribunal des «irrégularités» lors de son arrestation et évoqué un «accord secret» avec les Américains - qui démentent - lui ayant permis d’échapper si longtemps à la justice internationale.
Dans une requête rendue publique mardi, il a demandé au TPI d’annuler son procès, évoquant des menaces contre lui et des erreurs de procédure,
Radovan Karadzic, 63 ans, était l’un des deux fugitifs les plus recherchés d’Europe, avec son alter ego militaire, le général Ratko Mladic, toujours en fuite.(avec AFP)
outrage L’ancienne porte-parole du procureur du TPI pour l’ex-Yougoslavie, Florence Hartmann, comparaîtra pour outrage à la Cour pour divulguation d’informations sur le procès de Milosevic.
L’homme, inculpé pour onze chefs de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, est considéré comme le cerveau du «nettoyage ethnique» lancé contre les Musulmans et les Croates durant la guerre de Bosnie qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés.
Au cas - improbable - où il plaiderait coupable, Karadzic échapperait à un procès et les juges n’auraient qu’à décider de sa peine. S’il refusait de répondre, le TPI prononcerait un «non coupable» automatique.
Le suspense de cette deuxième apparition publique réside surtout dans ce que dira l’accusé à l’audience, et dans ce qu’il pourrait révéler sur sa cavale ou bien sur sa stratégie de défense, qu’il souhaite assurer lui-même. Les juges doivent encore statuer sur cette demande.
L’accusé a dénoncé dans plusieurs courriers au tribunal des «irrégularités» lors de son arrestation et évoqué un «accord secret» avec les Américains - qui démentent - lui ayant permis d’échapper si longtemps à la justice internationale.
Dans une requête rendue publique mardi, il a demandé au TPI d’annuler son procès, évoquant des menaces contre lui et des erreurs de procédure,
Radovan Karadzic, 63 ans, était l’un des deux fugitifs les plus recherchés d’Europe, avec son alter ego militaire, le général Ratko Mladic, toujours en fuite.(avec AFP)
outrage L’ancienne porte-parole du procureur du TPI pour l’ex-Yougoslavie, Florence Hartmann, comparaîtra pour outrage à la Cour pour divulguation d’informations sur le procès de Milosevic.
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