Les confidences de Sarkozy

[Indians]

Les confidences de Sarkozy

NON, Nicolas Sarkozy n’était pas « déprimé » l’hiver dernier quand il était au plus bas dans les sondages. Et jamais, dit-il, il n’a pensé qu’entre lui et les Français le lien était rompu. « Cet hiver, quand tout s’écroulait, je ne pensais pas avoir perdu leur confiance, et là je ne me couche pas le soir en me disant que je suis tranquille », confie le président.

Grand consommateur de sondages, il jure qu’il n’a pas les yeux rivés sur sa cote de popularité. Voire ! Ses conseillers n’ont pas manqué d’alerter la presse cette semaine sur sa hausse de 11 points entre juin et septembre, à 45 % d’opinions positives, au plus haut depuis janvier, selon l’institut LH2. « C’est l’écume », fait mine de relativiser Sarkozy. « Les sondages, c’est la surface. Les réformes, c’est le fond », dit-il.

Plus que les enquêtes d’opinion, le président regarde avec attention les scrutins locaux. « C’est plus solide. Dans le vote, les gens font un choix. » Ainsi, il a été très satisfait du résultat de la législative partielle de dimanche à Chartres (Eure-et-Loir) : l’UMP Jean-Pierre Gorges est arrivé largement en tête au premier tour avec 47,76 %, devant le candidat PS.

La pagaille au PS, « je l’organise ! »

Pour cette rentrée, Sarkozy compte bien continuer à faire de la politique et à aller sur le terrain, en faisant si possible d’une pierre deux coups. Dès demain, après avoir reçu les ténors de la majorité à l’Elysée, il ira parler pouvoir d’achat en Poitou-Charentes, sur les terres de… Ségolène Royal. Une visite très politique puisqu’il visitera l’entreprise Fountaine-Pajot dont le PDG, Jean-François Fountaine, est vice-président PS du conseil régional et farouche adversaire de Royal. Dans ses valises, il emmènera aussi Jean-Pierre Raffarin, ex-patron de la région, qui brigue la présidence du Sénat. Manière, dit l’Elysée, de lui envoyer un « petit signe » de soutien. Avant de partir, le président s’offrira un meeting à huis clos avec des militants UMP, exercice qu’il affectionne.

Quand on l’interroge en privé sur la pagaille au PS, Sarkozy affiche un grand sourire : « Je l’organise ! » Et d’expliquer : « Le RSA, une semaine avant La Rochelle, ils ne s’y attendaient pas. » Quant à Claude Allègre, à qui il vient de confier une mission, « ça, c’est quelqu’un qui compte ». A l’approche du congrès du PS, il se refuse à tout pronostic sur le prochain leader du parti. « Quel que soit le résultat, j’en ferai mon miel, lâche-t-il. Attaquer et démolir, ça n’a jamais fait une alternative. Moi, je construis ! »

Le Parisien

[coal]

Les confidences de Sarkozy

NON, Nicolas Sarkozy n’était pas « déprimé » l’hiver dernier quand il était au plus bas dans les sondages. Et jamais, dit-il, il n’a pensé qu’entre lui et les Français le lien était rompu. « Cet hiver, quand tout s’écroulait, je ne pensais pas avoir perdu leur confiance, et là je ne me couche pas le soir en me disant que je suis tranquille », confie le président.

Grand consommateur de sondages, il jure qu’il n’a pas les yeux rivés sur sa cote de popularité. Voire ! Ses conseillers n’ont pas manqué d’alerter la presse cette semaine sur sa hausse de 11 points entre juin et septembre, à 45 % d’opinions positives, au plus haut depuis janvier, selon l’institut LH2. « C’est l’écume », fait mine de relativiser Sarkozy. « Les sondages, c’est la surface. Les réformes, c’est le fond », dit-il.

Plus que les enquêtes d’opinion, le président regarde avec attention les scrutins locaux. « C’est plus solide. Dans le vote, les gens font un choix. » Ainsi, il a été très satisfait du résultat de la législative partielle de dimanche à Chartres (Eure-et-Loir) : l’UMP Jean-Pierre Gorges est arrivé largement en tête au premier tour avec 47,76 %, devant le candidat PS.

La pagaille au PS, « je l’organise ! »

Pour cette rentrée, Sarkozy compte bien continuer à faire de la politique et à aller sur le terrain, en faisant si possible d’une pierre deux coups. Dès demain, après avoir reçu les ténors de la majorité à l’Elysée, il ira parler pouvoir d’achat en Poitou-Charentes, sur les terres de… Ségolène Royal. Une visite très politique puisqu’il visitera l’entreprise Fountaine-Pajot dont le PDG, Jean-François Fountaine, est vice-président PS du conseil régional et farouche adversaire de Royal. Dans ses valises, il emmènera aussi Jean-Pierre Raffarin, ex-patron de la région, qui brigue la présidence du Sénat. Manière, dit l’Elysée, de lui envoyer un « petit signe » de soutien. Avant de partir, le président s’offrira un meeting à huis clos avec des militants UMP, exercice qu’il affectionne.

Quand on l’interroge en privé sur la pagaille au PS, Sarkozy affiche un grand sourire : « Je l’organise ! » Et d’expliquer : « Le RSA, une semaine avant La Rochelle, ils ne s’y attendaient pas. » Quant à Claude Allègre, à qui il vient de confier une mission, « ça, c’est quelqu’un qui compte ». A l’approche du congrès du PS, il se refuse à tout pronostic sur le prochain leader du parti. « Quel que soit le résultat, j’en ferai mon miel, lâche-t-il. Attaquer et démolir, ça n’a jamais fait une alternative. Moi, je construis ! »

Le Parisien

il a bien raison, c'est aux Français de décider de la suite où pas
mais franchement je ne crois pas du tout à l'embellie (Sondages)
si il sure de lui et de ces beaux sondages, qu'il continue ...
par contre une chose est sure c'est qu'il est très malin comme tous les petits despotes - manipulateurs