Trafic de drogue : toujours plus vite
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Trafic de drogue : toujours plus vite
Ils roulent en convoi à 200 km/h, de nuit sur l’autoroute entre l’Espagne et la France, dans des berlines volées chargées de cannabis marocain. Les trafiquants savent qu’en adoptant la technique du "go-fast", ils sont difficiles à arrêter. En transposant sur la route ce mode de transport inventé dans les Caraïbes par des hors-bord ultrarapides, ils posent des problèmes aux policiers des "stups".
Go-fast" : aller vite. Sur route ou sur mer, les trafiquants qui ravitaillent l’Europe en cannabis marocain ont compris que, dans leur partie de cache-cache avec policiers et douaniers, la vitesse est un atout majeur.
Sur l’eau, ils chargent des centaines de kilos de drogue à bord de longs hors-bord spécialement fabriqués. A l’arrière, trois ou quatre moteurs de 250 chevaux leur permettent de naviguer plus vite que n’importe quelle embarcation entre les côtes marocaines et l’Espagne ou la France. A bord, en plus des jerrycans d’essence et des ballots de résine de cannabis, de quatre à six personnes.
Sur route, ils transportent leurs cargaisons dans de puissants 4x4 ou de grosses berlines, le plus souvent allemandes et volées. En convois, au cœur de la nuit, ils remontent d’Espagne à tombeau ouvert sur les autoroutes, forçant les barrages si nécessaire. Pour les intercepter, les forces de l’ordre espagnoles et françaises doivent déployer d’importants dispositifs, qui ne peuvent être disponibles en permanence.
Depuis 2006, la marine a arrêté seize go-fast, saisissant neuf tonnes de cannabis (bien davantage ont été jetées à l’eau par les trafiquants se sentant pris). En 2007, 22 convois de go-fast routiers ont été neutralisés, permettant la saisie de cinq tonnes.
Go-fast" : aller vite. Sur route ou sur mer, les trafiquants qui ravitaillent l’Europe en cannabis marocain ont compris que, dans leur partie de cache-cache avec policiers et douaniers, la vitesse est un atout majeur.
Sur l’eau, ils chargent des centaines de kilos de drogue à bord de longs hors-bord spécialement fabriqués. A l’arrière, trois ou quatre moteurs de 250 chevaux leur permettent de naviguer plus vite que n’importe quelle embarcation entre les côtes marocaines et l’Espagne ou la France. A bord, en plus des jerrycans d’essence et des ballots de résine de cannabis, de quatre à six personnes.
Sur route, ils transportent leurs cargaisons dans de puissants 4x4 ou de grosses berlines, le plus souvent allemandes et volées. En convois, au cœur de la nuit, ils remontent d’Espagne à tombeau ouvert sur les autoroutes, forçant les barrages si nécessaire. Pour les intercepter, les forces de l’ordre espagnoles et françaises doivent déployer d’importants dispositifs, qui ne peuvent être disponibles en permanence.
Depuis 2006, la marine a arrêté seize go-fast, saisissant neuf tonnes de cannabis (bien davantage ont été jetées à l’eau par les trafiquants se sentant pris). En 2007, 22 convois de go-fast routiers ont été neutralisés, permettant la saisie de cinq tonnes.
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