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Municipales 2008 : les pires phrases des candidats

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Municipales 2008 : les pires phrases des candidats Empty Municipales 2008 : les pires phrases des candidats

Message  maverick Ven 21 Mar - 16:31

Le calvaire des candidats défaits mais restés dans l'arène

A peu de choses près, ils étaient battus dès le premier tour. Las ! Les électeurs, un brin sadiques, ont voulu les garder dans l'arène une semaine de plus. Humiliés, isolés, méprisés, ces candidats qui n'ont guère de chances - voire aucune - de l'emporter au second tour vivent un calvaire. A chacun sa recette pour tenir jusqu'au 16 mars au soir.


Disparaître. Dominique Perben, tête de liste de l'UMP à Lyon, lui-même battu dès le premier tour dans le 3e arrondissement, n'est pas réapparu depuis dimanche. Son site Internet n'est plus mis à jour. Son équipe ne diffuse plus son agenda et a interrompu sa rencontre hebdomadaire avec la presse.

"Il ne s'exprimera pas médiatiquement cette semaine. Il précisera après le second tour quel sera son projet personnel", explique son attachée de presse. Dans les rangs de l'UMP, plus personne ne mâche ses mots pour qualifier sa défaite : "Tôle", "gifle" ou autre "déculottée". Sa succession pour le leadership de la droite lyonnaise est désormais ouverte.

Sur le terrain, l'entre-deux-tours des candidats rescapés est ardu. Dans le 2e arrondissement, le maire sortant milloniste, Denis Broliquier, a décidé de retoucher ses photos de campagne pour ne plus apparaître aux côtés de M. Perben.

Rire. Françoise de Panafieu sait qu'elle a perdu la bataille de Paris. "Elle a de l'humour et se montre aussi capable d'autodérision. C'est ce qui la sauve", explique un de ses conseillers. La tête de liste UMP dans la capitale assure s'être "follement amusée" lors du débat qui l'a opposée à Bertrand Delanoë, mercredi 12 mars, sur Canal+.

Ses proches ne partagent pas tous cette hilarité. Dimanche 9 mars, au QG de campagne de la candidate, il a fallu que Mme de Panafieu réconforte son porte-parole, Pierre-Yves Bournazel, en pleurs devant les résultats. "Nerveuse, les sourcils froncés", raconte un témoin, la candidate UMP réécrivait son discours au fur et à mesure que tombaient les mauvais scores du 12e, du 15e, du 20e... "Personne n'osait prendre la parole, poursuit ce conseiller, tant l'atmosphère était tendue. Seul son mari, Guy de Panafieu, donnait l'impression de coacher entièrement la candidate sur le fond et sur la forme." Ces derniers jours, ce dernier s'est rendu très disponible. "Quand ca va mal, j'ai toujours trouvé refuge auprès de mon mari et de ma famille", confie Mme de Panafieu. Le soir des résultats, ses soeurs étaient aussi au QG de campagne.

S'insurger. Crédité de 21,64 % contre 46,02 % pour Martine Aubry (PS), Sébastien Huyghe (UMP) crie à l'injustice... dans le désert. "La maire refuse une troisième fois de débattre avec moi, devant des radios ou télévisions locales. C'est une stratégie de mépris. Quant à Jacques Richir, du MoDem, il me fuit", déplore le candidat que personne n'écoute plus. Mercredi matin, M. Huyghe a parcouru les marchés. Puis il a accueilli devant la presse Eric Woerth. Le ministre du budget n'a parlé que du "ravin des 35 heures". Des questions à M. Huyghe ? Silence pesant des journalistes.

Ne pas comprendre. La maire sortante de Strasbourg, Fabienne Keller, ne s'est pas remise des 33,9 % qu'elle a obtenus au premier tour, contre 43,9 % pour son adversaire socialiste Roland Ries. Depuis dimanche soir, la candidate UMP est sans cesse au bord des larmes. "Si l'on m'attaque, c'est que je suis une femme, jette-t-elle comme un dernier argument. Je suis grande, 1,76 m, polytechnicienne, je me suis faite toute seule. On me reproche d'être une femme d'action."

Pour s'être trouvée dans la situation de Mme Keller en 2001, l'ancienne maire de Strasbourg, Catherine Trautmann, qui est sixième sur la liste de M. Ries, compatit. "En 2001, après le premier tour, je savais que j'avais perdu. C'est le moment le plus difficile. Il faut faire semblant d'y croire jusqu'au bout. On le doit à ses troupes", dit-elle. De sa propre campagne, Mme Trautmann a conservé un souvenir mitigé : "Moi-même, on m'a traitée de "pitbull à rouge à lèvres". On a fait courir des rumeurs infâmes, que j'étais divorcée, que j'avais un amant turc." "Au moins Fabienne Keller n'a pas été la victime de telles rumeurs", ajoute-t-elle.

Sur les marchés, M. Ries doit tempérer ses partisans et répéter que rien n'est joué. On l'appelle déjà "Monsieur le maire".

Ben merci pour les Turcs, ils seront contents d'apprendre qu'avoir un amant turc est une chose INFAME pour une femme française, surtout si elle est engagée en politique...

Une déclaration qui en rappelle d'autres : souvez-vous de Sylvie Noachovitch (chroniqueuse à la télévision et avocate), il y a un an, lorsqu'elle était candidate UMP à l'élection législative dans la huitième circonscription du Val-d'Oise :
Municipales 2008 : les pires phrases des candidats Noachovitchsq7
Lors de la réunion d'un jury littéraire, évoquant son adversaire Dominique Strauss-Kahn, qu'elle croit savoir grand séducteur, elle déclare :

"Moi mon mari peut dormir tranquille. Dans ma circonscription, il n’y a que des Noirs et des Arabes. L’idée de coucher avec l’un d’eux me révulse".

Ces propos ont été rapportés par le Canard Enchainé et confirmés à l'antenne de RTL...
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