"Pauvre con": l'Elysée a modifié l'interview de Sarkozy au Parisien, selon le quotidien

[Kitano]

En résumé, il ne se serait pas excusé.. C'est l'Elysée qui a rectifié le tir.

PARIS (AFP) - L'Elysée a rajouté une phrase de regret sur l'incident du salon de l'agriculture, dans l'entretien de Nicolas Sarkozy avec des lecteurs du Parisien, a déclaré mardi la direction de ce quotidien.
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Selon Dominique de Montvalon, directeur adjoint de la rédaction du Parisien-Aujourd'hui en France, interrogé sur Canal +, la phrase "j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre" n'a "pas été prononcée devant nos lecteurs" qui ont rencontré le président lundi matin à l'Elysée.

Elle a été ajoutée par l'Elysée tardivement lundi soir, lorsqu'il a relu, comme c'est "l'habitude", l'entretien original, a expliqué M. de Montvalon.

"Notre surprise tardive hier soir a été de voir sur cette affaire" un compte-rendu "qui n'a rien à voir avec ce qui a été prononcé devant nos lecteurs", a déclaré M. de Montvalon.

Interrogé mardi sur cette modification, l'Elysée a expliqué à l'AFP qu'on "était passé d'un entretien de 2H15 à trois pages" de journal. "Le texte nous est parvenu hier soir tard et a été amendé et corrigé comme ça se fait habituellement. On dit la même chose, l'état d'esprit est le même", a assuré Franck Louvrier, responsable de la communication.

Selon un verbatim de l'entretien original auquel l'AFP a eu accès mardi, le président dit aux lecteurs du Parisien: "j'aurais pas dû lui dire: casse-toi".

Samedi au Salon de l'agriculture, le président a abordé un visiteur, qui a lancé: "ah non, touche-moi pas". "Casse-toi alors" a dit M. Sarkozy. "Tu me salis", a enchaîné le visiteur. "Casse-toi, pauvre con" , a riposté le président.

Le fait que les lecteurs du Parisien qui ont rencontré M. Sarkozy "retrouvent dans le journal quelque chose qu'ils n'ont pas entendu" pose "quand même problème, et on s'en expliquera demain à l'intention de nos lecteurs", a observé M. de Montvalon sur Canal +.

Selon ce journaliste, qui a assisté à l'entretien, le président "n'avait pas exprimé le moindre regret" dans la matinée.

"En substance", le président "a exprimé qu'il a été victime d'une véritable provocation", et que "quand on le cherche, on le trouve", selon M. de Montvalon.

"Je pense que les choses ont mûri - on va dire ça gentiment - au cours de l'après-midi et en soirée à l'Elysée, en se disant qu'il fallait quand même aller jusqu'à exprimer des regrets", a estimé le responsable du Parisien.

[Ducat]

"En substance", le président "a exprimé qu'il a été victime d'une véritable provocation",

Nan mais rendez vous compte un citoyen à refuser de lui serrer la main, lui cirer les pompes et lui sucer la bite quelle insolence