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Travailler plus pour vivre moins

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Message  maverick Sam 5 Avr - 10:30

Le stress existe en France, depuis mercredi 12 mars, midi, à l’heure de la Rolex au poignet du Président. Personne, avant, ou presque, ne voulait croire à ces suicidés sur les lieux et temps du travail. Tout au mieux, les directions patronales invoquaient des drames familiaux. Mais depuis ce mercredi, ces morts ont une histoire. XB (Xavier Bertrand, ministre du Travail) a rendu publique la nouvelle : le stress au travail existe bel et bien, et il tue. Les journaux télévisés ont immédiatement répercuté et propagé la nouvelle : fallait voir les images, voir les gens courir, d’un poste à l’autre ; fallait entendre comme le stress avait pris la place de la pénibilité physique ! Les gens bossent la peur au ventre. Un fléau national - pas moins, en effet.

Le jour même, Renault - frappé tout particulièrement - nous livrait sa recette pour combattre le fléau : finies les réunions trop tôt le matin ou trop tard le soir ; interdit d’emporter du travail chez soi ; enfin, obligation de temps de pause entre midi et deux. Merci patron ! Le Président l’a bien compris, et il a pris les devants : son slogan «travailler plus pour gagner plus» risquait de déraper, écarté par ce «travailler plus, c’est stresser plus, c’est escompter une vie plus courte». Alors, on va prendre soin des gens, marchandiser leur souffrance : psychiatres, entrez dans l’entreprise !

Mais c’est le travail lui-même qui est malade, lui qu’il faut soigner, pas les gens, pas seulement. Le «mal travail» imprègne si fort les profondeurs de notre société que la vie même en chancelle. En France, un homme sur deux et une femme sur trois seront bientôt menacés par le cancer, selon l’Institut de veille sanitaire (InVS). Oui, on va naître Français et cancéreux. Si ce n’est pas une prédestination, ça, une guerre faite à l’homme, c’est quoi ? On répondra : ces cancers proviennent du vieillissement de la population, de la montée démographique. Faux ! Ces deux facteurs existent, mais le plus important, c’est le «facteur risque», toujours d’après l’InVS. On doit mettre dans ce terme : l’environnement, la «malbouffe», mais impossible de ne pas prendre en compte le «mal travail». Tout spécialiste assure que, dans sa forme chronique, le stress affaiblit le système immunitaire. Et qui peut nier que les maladies auto-immunes ne cessent de progresser - des chercheurs, en privé, vont jusqu’à parler d’épidémie ? Nous n’avons plus d’immunité. Sur aucun plan. Ni biologique ni politique.

L’automation n’a jamais été aussi envahissante, insidieuse, avec l’informatique capable de traquer le travailleur à la fraction de seconde. Chez Peugeot, aujourd’hui, en France, chez nous, la maîtrise cherche à connaître la date des règles des ouvrières pour anticiper leur temps de passage dans les toilettes, pour ménager la production à flux tendu et distribuer leurs 8 % aux nouveaux actionnaires chinois, russes et américains.

Et que dire de ces intérimaires/précaires qu’on peut jeter à tout moment, à qui on réserve les postes les plus exposés dans l’industrie - notamment nucléaire - et qu’on pousse jusqu’aux limites acceptables de la radioactivité avant d’en appeler d’autres à ces postes ?

Plus de dix millions de personnes sont concernées, à tel point que le ministère du Travail s’est vu contraint, en 2007, face à l’ampleur de la crise, de créer ces nouvelles catégories : les «travailleurs de force» ; les «travailleurs contraints» ; les «obligés du public» ; les «plus exposés». Le grand retour du prolétariat… Mais avait-il jamais disparu ? Moins intelligents, ces travailleurs-là ? Non, seulement moins libres de se cultiver, de penser…

Il faut de toute urgence reconquérir le travail, lui rendre sa valeur centrale d’émancipation, se rappeler qu’il conditionne la relation entre l’individu et la société. La situation est telle qu’il faut en appeler aux droits de l’Homme, à leur entrée dans l’entreprise, quitte à rapatrier d’Irak le droit d’ingérence si cher au bon docteur Kouchner. «Il n’y a aucune difficulté, une fois qu’on a décidé d’agir, à garder intacte sur le plan de l’action, l’espérance même qu’un examen critique a montré être presque sans fondement ; c’est là l’essence même du courage», écrivait, pour sa part, dans Oppression et Liberté, Simone Veil. Il y a eu de graves moments dans l’histoire où les êtres ont activé, contre tout réalisme, cette volonté d’agir. Il le faut à nouveau, si on veut espérer rebâtir l’espérance.

Peugeot demande-t-il à ses ouvrières la date de leurs règles?

Accusation bizarre trouvée dans une tribune publiée dans Libération.

Dans Libération du 2 mars 2008, dans la tribune Travailler plus pour vivre moins les signataires dénoncent : "Chez Peugeot, aujourd'hui, en France, chez nous, la maîtrise cherche à connaître la date des règles des ouvrières pour anticiper leur temps de passage dans les toilettes".

Ils tirent cette information d'un document publié par la CGT PSA de Mulhouse.


C'est quoi cette histoire?

L'histoire a eu lieu dans l'entreprise PSA de Mulhouse "il y a plus d'un an". Un chef d'équipe se serait adressé dans des termes sexistes à une ouvrière à propos de ses règles. Là dessus, tout le monde est d'accord. Mais sur l'épisode, les versions divergent.

La version CGT : "Le chef d'équipe a demandé à une dizaine de femmes les dates de leurs règles" pour qu'elles "n'en abusent pas pour passer plus de temps aux toilettes".

La version de la direction : C'est la CGT qui ébruite l'affaire par voix de tract et c'est ainsi que la direction en prend connaissance. D'après elle, le tract parlait d'une femme à qui "un chef d'équipe aurait fait des allusions sexistes sur ses règles". La direction estime que la femme "s'absentait aux toilettes toutes les 15 minutes".

Une enquête interne a été effectuée par la direction mais "aucun élément n'a pu apparaître" selon elle. Pour la CGT, "la direction a étouffé l'affaire et les personnes interrogées, craignant la répression, se sont tues". L'enquête a été abandonnée.

Fin de l'histoire? A l'époque, l'épisode n'a pas fait plus de bruit. Une journaliste locale n'en a jamais entendu parlé et le responsable FO de l'entreprise dément l'affaire en estimant que "si on avait eu affaire à des choses comme ça, on aurait bougé".

Aujourd'hui, la CGT "maintient et persiste" sa version. Vrai ou non, cet épisode s'est retrouvé dans une tribune des pages de Libération, comme une pratique généralisée de l'entreprise.

Tu a été malade? Pas de voiture!
Chez Peugot-Citroën, on a trouvé une astuce pour récompenser le personnel qui n'est jamais tombé malade : ils ont participé à un tirage au sort pour gagner une voiture.

Pour lutter contre l'absentéisme'usine Peugeot-Citroën de Hordain (Nord) a eu une idée... très controversée. Les salariés qui n'avaient jamais été absents depuis trois ans se sont vus offrir un chèque de 100 euros. Mieux : l'un d'entre eux a été tiré au sort pour recevoir une jolie Peugeot Tepee d'une valeur de 26.000 euros.
Les syndicats critiquent une prime injuste. Le directeur des ressources humaines de l'usine se défend.

"Il est plus facile de ne jamais être absent quand on est dans un bureau que quand on est dans un atelier" s'est défendu François Girardot, DRH de l'usine Peugeot-Citroën d'Hordain (Nord) sur RMC Info.

La prime versée par la direction de cette usine du groupe PSA aux salariés qui n'ont jamais été absents pendant les trois dernières années a fait grincer des dents chez les syndicats, qui dénoncent un chantage à la présence.

Une prime pas si exceptionnelle?

766 salariés de l'usine ont obtenu cette prime d'assiduité exceptionnelle. "C'était l'occasion de mettre en évidence les gens sérieux. Nous ne renouvellerons pas l'opération. Nous ne l'avons organisé que parce que nous sortions un nouveau modèle" a expliqué François Girardot.

Et le DRH avoue ne pas comprendre le déchaînement médiatique. "D'autres entreprises le font!" s'est-il exclamé. Il a également tenu à souligner que l'entreprise versait également une prime d'assiduité mensuelle.
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Message  frodon Sam 5 Avr - 16:19

Oui, mais c'est une solution comme une autre, je m'explique:
-- travailler plus pour vivre moins--

Travailler plus, 5, 10, 15 heures de plus par semaines te fera payer plus de cotisations

Vivre moins, si après 39 ans d'un dur labeur, tu meurs, on ne te paye pas ta retraite et tu coutes moins cher à la sécu, donc c'est pour ça que les français vont à nouveau se tuer à la tache ou se suicider avec l'accord des patrons et des dirigeants FNUMP , si c'est un arabe ou un noir, on peut toujours lui faire un contrôle d'identité près d'un fleuve un d'un transfo EDF ou sur le toit d'un immeuble.

Si demain, on repousse l'âge de la retraite à 42, 43, 44 ou 45 ans il serait judicieux et moral pour toi de te suicider ou de mourir à 41 ans 1/2, 42ans 1/2, etc.... CQFD lol! lol! lol! lol!

@mitiés frodon Wink

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