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À Europe 1, Alexandre Bompard succède à Jean-Pierre Elkabbach

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À Europe 1, Alexandre Bompard succède à Jean-Pierre Elkabbach Empty À Europe 1, Alexandre Bompard succède à Jean-Pierre Elkabbach

Message  coal Mar 3 Juin - 21:47

À Europe 1, Alexandre Bompard succède à Jean-Pierre Elkabbach 11247_Une-Bompard

À 35 ans, *** Alexandre Bompard, patron des sports du groupe Canal+ et ancien collaborateur de François Fillon, succède à Jean-Pierre Elkabbach, 70 ans, à la présidence d'Europe 1. Il signe son contrat mardi matin, tandis que, cet après-midi, Arnaud Lagardère rendra un bel hommage au journaliste Elkabbach, qui conservera son interview politique à 8 h 20 et se voit porté à la présidence de Lagardère News, une structure créée autour des contenus numériques du groupe Lagardère, comme l'avait révélé lundi soir lepoint.fr .

À Canal+, Bertrand Méheut a très mal pris le départ de l'un de ses lieutenants les plus précieux, avec Rodolphe Belmer. Bompard est "doté d'un pentium 12 à la place du cerveau", déclare l'un de ceux qui le connaissent bien. Il ne pouvait se satisfaire plus longtemps de sa situation à Canal+ et souhaitait un poste de commande opérationnel. Entre Belmer et Bompard, Bertrand Méheut n'a jamais accordé sa préférence à l'un plutôt qu'à l'autre. "Je n'ai pas demandé à être le numéro 2 du groupe Canal+, assure Alexandre Bompard. Bien des gens ont essayé de nous monter l'un contre l'autre, avec Rodolphe. Quand nous avons eu trois problèmes en trois ans, nous avons toujours trouvé la demi-heure qu'il fallait pour les résoudre en tête à tête. Si je pars, c'est pour gérer un ensemble seul avec un vrai challenge de redressement."

Bompard, choisi parmi quatre candidats

Arnaud Lagardère, pendant ce temps, envisageait de remplacer Jean-Pierre Elkabbach à la tête d'Europe 1 pour toutes sortes de raisons : une audience en panne de dynamique, des erreurs dans la gestion des hommes (Pradel surexploité), une rédaction soulevée par les habitudes solitaires du vieux chef... Bref, Bompard fait savoir qu'il peut se rendre libre. D'autres candidatures sont examinées : celle de Jean-Claude Dassier (le patron de LCI), celle de Robert Namias (le patron de l'info de TF1). Les deux hommes ont l'avantage de l'expérience radiophonique à Europe 1, mais l'inconvénient de ne pas incarner le renouveau des générations. La candidature de Bruno Patino, le patron du Monde interactif, est également étudiée avec intérêt. Mais quand Bompard se met sur les rangs, il a aussitôt les faveurs d'Arnaud Lagardère.

Arnaud Lagardère prend soin de vérifier l'étendue des ambitions dudit Bompard. Il ne faudrait pas, par exemple, que l'arrivée du patron des Sports de Canal+ déstabilise la filiale Lagardère Sports, dirigée par un autre jeune manager, Olivier Guiguet, en qui Arnaud Lagardère, comme jadis son père, place toute sa confiance. Bompard explique qu'il a fait le tour de la question sur le sport et qu'il ne vient pas pour semer la zizanie avec Guiguet. Un bon point qui fait avancer sa candidature d'un cran supplémentaire. Reste à gérer ses relations avec son supérieur direct : Didier Quillot, le patron de Lagardère Active (c'est-à-dire l'ensemble des actifs médias du groupe, de la presse à la radio, en passant par la production audiovisuelle). Ce sera sans doute le principal défi de cette greffe managériale.

Comment les deux hommes vont-ils s'entendre ? Quillot respectera-t-il le mandat de Bompard sur Europe 1 ? On sait qu'avec Elkabbach ce ne fut pas toujours un joli tapis de roses... En tout cas, Alexandre Bompard doit rapidement prendre des décisions concernant la grille de rentrée d'Europe 1. Un certain nombre de journalistes frappent à la porte et attendent une réponse. Parmi eux, Thomas Hughes (I-Télé). On parle aussi de Laurence Ferrari...

Elkabbach, un peu fâché mais soulagé de rester à l'antenne

Arnaud Lagardère s'est ensuite chargé de gérer le départ d'Elkabbach. Le week-end dernier, le journaliste est informé des projets que son actionnaire conçoit pour lui. Il apprend le nom de son successeur. On ne peut pas dire qu'Elkabbach ("JPE") saute de joie, mais la pilule passe car son successeur n'est pas journaliste. Il se serait vraiment fâché si Namias ou Dassier avaient pris son fauteuil. "JPE" apprend avec soulagement qu'il conserve son interview politique et réalise que le poste de président de Lagardère News n'est pas une coquille vide. À ce titre, il aura à créer le premier "desk numérique" du groupe Lagardère, coiffant les sites du Journal du dimanche , de Paris Match et d'Europe 1 (augmenté des contenus de Newsweb).

Cette organisation est une première en France. Arnaud Lagardère s'est inspiré de ce qui se faisait au sein du groupe Newscorp, aux États-Unis. Elkabbach devra constituer son équipe et réaliser des investissements technologiques unifiés pour ces sites. Il pourra commander des grands reportages et coordonner l'utilisation de ceux-ci sur les trois médias ( JDD , Paris Match et Europe 1).


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