Le président russe accuse les USA d'être à l'origine de la crise financière mondiale
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Le président russe accuse les USA d'être à l'origine de la crise financière mondiale
Le président russe Dmitri Medvedev a accusé samedi les Etats-Unis d'être à l'origine de la crise financière mondiale, dans son discours d'ouverture au 12e Forum économique de Saint-Pétersbourg.
C'est précisément le fait que le rôle des Etats-Unis dans le système économique mondial ne correspond pas à ses capacités réelles qui a été une des principales raisons de la crise actuelle", a déclaré M. Medvedev devant des milliers d'hommes d'affaires russes et étrangers réunis pour ce Forum, prévu samedi et dimanche.
"Cela montre la nécessité de réforme" des institutions financières internationales, a-t-il ajouté, proposant d'organiser dès cette année en Russie une conférence internationale consacrée aux questions financières, qui pourrait ensuite devenir un rendez-vous régulier.
"La Russie est un acteur mondial qui est conscient de sa responsabilité pour le sort du monde. Nous voulons participer à la formation des règles du jeu, pas en raison d'ambitions impériales, mais parce que nous sommes conscient de notre responsabilité et que nous possédons des ressources", a-t-il souligné.
Poursuivant sa critique de l'hégémonie américaine, il a critiqué "l'illusion qu'un pays, même le plus puissant au monde, puisse jouer le rôle de gouvernement global".
Il a aussi suggéré que soit reconnu le rôle grandissant dans l'économie mondiale de la Russie, devenue "un joueur financier important, pas en raison de ses ambitions impérialistes, mais parce qu'elle possède des ressources".
Il a par ailleurs dénoncé les tentations de céder à "l'égoïsme économique" et au "nationalisme économique" face aux retombées de cette crise. "Je ne pense pas que dans la période de crise actuelle, ce soit le meilleur choix", a-t-il ajouté, assurant que la Russie ne choisirait pas cette voie.
La Russie remplit ses engagements en faveur de la sécurité énergétique, a d'ailleurs poursuivi Dmitri Medvedev, suggérant aux Occidentaux d'ouvrir leurs marchés aux Russes.
Le président russe a évoqué la multiplication des investissements privés dans le secteur de l'électricité en Russie, la décision de libéraliser le marché du gaz ou encore la récente baisse du fardeau fiscal sur les producteurs du pétrole comme autant de mesures renforçant la sécurité énergétique globale.
"Ces mesures renforcent non seulement le secteur énergétique russe, mais contribuent aussi à stabiliser les marchés globaux", a-t-il souligné.
Appelant à ne pas avoir peur des investisseurs russes, il a reproché à ses "partenaires" occidentaux de refuser un accès libre à leurs marchés de l'énergie, condition pourtant indispensable à la sécurité énergétique globale selon cet ancien président du conseil d'administration de Gazprom. Le géant gazier russe veut pouvoir accéder à toute la chaîne d'approvisionnement européenne.
L'Union européenne cherche à se défaire de sa dépendance grandissante vis-à-vis du gaz russe, alors que plusieurs pays accusent Moscou d'utiliser sa politique énergétique pour faire pression sur eux. La question énergétique sera au coeur des négociations devant commencer fin juin entre la Russie et l'UE sur un nouvel accord de partenariat, des pourparlers bloqués depuis près de deux ans.
C'est précisément le fait que le rôle des Etats-Unis dans le système économique mondial ne correspond pas à ses capacités réelles qui a été une des principales raisons de la crise actuelle", a déclaré M. Medvedev devant des milliers d'hommes d'affaires russes et étrangers réunis pour ce Forum, prévu samedi et dimanche.
"Cela montre la nécessité de réforme" des institutions financières internationales, a-t-il ajouté, proposant d'organiser dès cette année en Russie une conférence internationale consacrée aux questions financières, qui pourrait ensuite devenir un rendez-vous régulier.
"La Russie est un acteur mondial qui est conscient de sa responsabilité pour le sort du monde. Nous voulons participer à la formation des règles du jeu, pas en raison d'ambitions impériales, mais parce que nous sommes conscient de notre responsabilité et que nous possédons des ressources", a-t-il souligné.
Poursuivant sa critique de l'hégémonie américaine, il a critiqué "l'illusion qu'un pays, même le plus puissant au monde, puisse jouer le rôle de gouvernement global".
Il a aussi suggéré que soit reconnu le rôle grandissant dans l'économie mondiale de la Russie, devenue "un joueur financier important, pas en raison de ses ambitions impérialistes, mais parce qu'elle possède des ressources".
Il a par ailleurs dénoncé les tentations de céder à "l'égoïsme économique" et au "nationalisme économique" face aux retombées de cette crise. "Je ne pense pas que dans la période de crise actuelle, ce soit le meilleur choix", a-t-il ajouté, assurant que la Russie ne choisirait pas cette voie.
La Russie remplit ses engagements en faveur de la sécurité énergétique, a d'ailleurs poursuivi Dmitri Medvedev, suggérant aux Occidentaux d'ouvrir leurs marchés aux Russes.
Le président russe a évoqué la multiplication des investissements privés dans le secteur de l'électricité en Russie, la décision de libéraliser le marché du gaz ou encore la récente baisse du fardeau fiscal sur les producteurs du pétrole comme autant de mesures renforçant la sécurité énergétique globale.
"Ces mesures renforcent non seulement le secteur énergétique russe, mais contribuent aussi à stabiliser les marchés globaux", a-t-il souligné.
Appelant à ne pas avoir peur des investisseurs russes, il a reproché à ses "partenaires" occidentaux de refuser un accès libre à leurs marchés de l'énergie, condition pourtant indispensable à la sécurité énergétique globale selon cet ancien président du conseil d'administration de Gazprom. Le géant gazier russe veut pouvoir accéder à toute la chaîne d'approvisionnement européenne.
L'Union européenne cherche à se défaire de sa dépendance grandissante vis-à-vis du gaz russe, alors que plusieurs pays accusent Moscou d'utiliser sa politique énergétique pour faire pression sur eux. La question énergétique sera au coeur des négociations devant commencer fin juin entre la Russie et l'UE sur un nouvel accord de partenariat, des pourparlers bloqués depuis près de deux ans.
Re: Le président russe accuse les USA d'être à l'origine de la crise financière mondiale
comme on dit du coté de toulouse
putin con
putin con
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