L’UMP vole au secours de Total
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L’UMP vole au secours de Total
Alors que le pétrolier va renouveler son aide au financement de la prime à la cuve de fioul, Patrick Devedjian et Bernard Accoyer agitent la menace d’un départ du pays de Total.
Le secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian a appelé ce matin à ne pas trop en demander à Total pour alléger la hausse des prix des carburants, évoquant le risque que l’entreprise française «aille s’installer dans un autre pays». Christophe de Margerie, le patron de Total, a pourtant été reçu lundi à la demande de Christine Lagarde. La ministre de l’Economie n’a obtenu qu’un petit geste: le groupe pétrolier a accepté de renouveler son engagement de 102 millions d’euros au financement de la prime à la cuve de fioul (dispositif pour faire face à la flambée des prix du pétrole qui alourdit la facture pour les foyers les plus modestes). Quant au principe d’une «augmentation», Total «réfléchit»…
102 millions, sur les 12,2 milliards d’euros de bénéfices en 2007, c’est pourtant trop pour Devedjian: «Le fait que Total contribue volontairement à soulager un certain nombre de difficultés, c’est du mécénat social et je trouve ça très bien. En même temps, la limite de ça, c’est la volatilité des sièges sociaux», a-t-déclaré sur i-Télé. «Il faut savoir que Total fait 90 à 95% de son chiffre d’affaires à l’étranger et qu’il ne faudrait peut-être pas les pousser trop pour qu’ils aillent s’installer dans un autre pays. Là, on aura gagné le gros lot», a lancé le député des Hauts-de-Seine, jouant, comme souvent à droite, sur la menace d’une délocalisation des sièges sociaux pour dénoncer les taxations des grandes entreprises. «On a la chance d’avoir quelques grandes entreprises mondiales (…) essayons de les garder sur le territoire national», a-t-il insisté.
Un seule homme ne suffit pas à la défense du pétrolier, puisque le président UMP de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a aussi estimé aujourd’hui qu’il ne fallait pas qu’on «s’acharne» sur Total, mettant en avant le risque que l’entreprise française… délocalise ses activités. «Je pense qu’on demande suffisamment à Total», a affirmé Bernard Accoyer sur RMC, critiquant ceux qui veulent «sacrifier sur je ne sais quel autel le seul pétrolier français qui ait survécu». «Il faut savoir que Total ne fait que 5% de ses bénéfices en France, que Total est une entreprise planétaire qui peut délocaliser, si on s’acharne sur elle, encore un certain nombre d’activités», a-t-il mis en garde. Un argumentaire qui ressemble de près à celui de Patrick Devedjian. Une défense, ça s’organise.
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102 millions, sur les 12,2 milliards d’euros de bénéfices en 2007, c’est pourtant trop pour Devedjian: «Le fait que Total contribue volontairement à soulager un certain nombre de difficultés, c’est du mécénat social et je trouve ça très bien. En même temps, la limite de ça, c’est la volatilité des sièges sociaux», a-t-déclaré sur i-Télé. «Il faut savoir que Total fait 90 à 95% de son chiffre d’affaires à l’étranger et qu’il ne faudrait peut-être pas les pousser trop pour qu’ils aillent s’installer dans un autre pays. Là, on aura gagné le gros lot», a lancé le député des Hauts-de-Seine, jouant, comme souvent à droite, sur la menace d’une délocalisation des sièges sociaux pour dénoncer les taxations des grandes entreprises. «On a la chance d’avoir quelques grandes entreprises mondiales (…) essayons de les garder sur le territoire national», a-t-il insisté.
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