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Le policier qui a tiré sur trois jeunes à Paris ...

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Message  coal Mar 17 Juin - 15:53

avait plus d’un gramme d'alcool dans le sang Exclamation Exclamation

Le policier qui a tiré sur trois jeunes hommes fin mai passage Brady à Paris (10e) avait encore plus d’un gramme d’alcool dans le sang au lendemain des faits, indique France Info ce mardi matin.

Dans la nuit du 28 au 29 mai, une altercation a éclaté dans un bar entre une dizaine de jeunes hommes et deux policiers du service régional de police des transports (SRPT), qui n'étaient pas en service.

Le ton est monté et l’un des deux policiers a sorti son arme et tiré, blessant trois jeunes, dont l'un plus sérieusement au dos. Il a été suspendu immédiatement et déféré au Parquet. Une enquête est en cours.


C. F.

20Minutes.fr, éditions du 17/06/2008 - 10h26
dernière mise à jour : 17/06/2008 - 10h59
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Message  papacoz Mar 17 Juin - 17:35

c'est normal qu'il ait 1 gr le matin

ils ont fété sa mise en garde a vue au poste

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Message  maverick Mar 17 Juin - 18:06

c'est quand même plus marrant comme ca lol!

à Nantes, le procès d'un brigadier-chef accusé d'avoir tué un gardien de la paix, après une soirée arrosée en 2004.
Trois ans ont passé mais ce coup de feu claquant peu après minuit dans une salle de repos du commissariat de Nantes résonne encore. Le tir a abattu Frédéric Ruaux, un gardien de la paix de 33 ans, père d'un enfant de 7 ans. La balle a été tirée par sa propre arme, dont s'était saisi un collègue et ami, Jean-Luc Guillermic, brigadier-chef.

Son procès débute aujourd'hui, devant la cour d'assises de Loire-Atlantique. L'accusé, 49 ans, doit répondre de « violences volontaires avec arme, ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Il comparaît libre, après avoir effectué huit mois de détention provisoire en 2004-2005.

Un jeu de roulette russe ?

Ce 16 octobre 2004, les deux hommes et leur compagnie avaient assuré la sécurité du match à risques Nantes-PSG, au stade de la Beaujoire. À la fin de l'après-midi, ils avaient trinqué au punch pour la mutation d'un collègue. Après le match de football, la fête s'était poursuivie au commissariat Waldeck-Rousseau. Les deux hommes présentaient chacun une alcoolémie voisine de 2 g à l'heure du drame.

Frédéric Ruaux a retiré cinq des six balles de son revolver avant de percuter son arme à vide une fois. Puis il a reçu une balle en pleine tête. Un collègue venait juste de l'entendre dire « chiche » à Jean-Luc Guillermic. Roulette russe ? Le brigadier-chef reconnaît avoir tenu l'arme, mais soutient que le coup est parti accidentellement. Une version réfutée par l'expert en balistique.

Les policiers nantais traînent toujours cette « meurtrissure ». Ils attendent ce procès, « pour tourner la page », autant qu'ils le craignent. « La justice doit passer », confirme Bruno Cailleteau, du syndicat général de la police (SGP). « C'est une faute inexcusable, mais ne comptez pas sur nous pour accabler le collègue. » Que redoute la police ? « L'alcool... Quelle image on va donner de nous ·, interroge Olivier Tonnerre, du syndicat rival Alliance. C'est un drame, unique et isolé, entre deux hommes. Ce procès ne doit pas être une fois encore celui de la police. »

L'alcool officiellement banni

Les policiers voudraient redire que l'alcool a été banni des commissariats depuis bien longtemps. « Avant le drame déjà, la chasse à l'alcool était le fer de lance du directeur, confirme Thierry Spitz, d'Alliance. C'était valable pour tous, du stagiaire à la direction. Le bar de l'amicale avait été fermé. Chaque nouveau venu avait droit à une leçon, les yeux dans les yeux. Et on buvait du jus d'oranges aux pots d'arrivée... »

Les syndicats jurent que les temps ont changé depuis dix ans. « On ne voit plus jamais de procédure administrative pour alcool. » La dernière remonte à ce drame de 2004 : les dix policiers qui avaient bu ce soir-là ont écopé de mise à pied (de 15 jours à deux mois). Au passage, le SGP salue ces collègues qui ont su « assumer leur responsabilité sans chercher à dissimuler leur faute. » Et le syndicat de déplorer une enquête « uniquement à charge contre la hiérarchie intermédiaire ».

Car, comment expliquer qu'une fête bruyante ait pu se dérouler si l'alcool était interdit ? Me Ursulet, l'avocat de Jean-Luc Guillermic, tente, depuis le début de l'affaire, de mettre en cause la responsabilité des supérieurs de son client. Mais, pour l'accusation, cela ne change rien. Devant les assises, Jean-Luc Guillermic ne se voit pas reprocher d'avoir bu. Mais d'avoir manipulé une arme en direction d'un collègue.

La défense de Jean-Luc Guillermic a été mise à mal par la dernière journée d'audience. Le ministère public avait requis 12 ans de réclusion.
« Il boit, il cuve, il urine... Voilà le brigadier-chef, le soir des faits. Il a déshonoré la police, tué un camarade et privé définitivement un enfant de son père. Je demande 12 ans de réclusion criminelle. » Peu avant 19 h, hier, Yves Gambert, l'avocat général, a lourdement requis contre Jean-Luc Guillermic. Ce policier de 49 ans était accusé d'avoir tué son collègue Frédéric Ruaux, 33 ans, d'une balle dans la tête, dans une salle de repos du commissariat de Nantes, après une journée de service arrosée, le 16 octobre 2004.

Dans la foulée, hier soir, les trois avocats de la défense ont tenté d'obtenir un acquittement, faute de preuves. En outre, selon eux, si la hiérarchie avait joué son rôle, le drame aurait été évité. « Toute cette affaire est une manipulation », sous-entendu pour épargner la hiérarchie, a plaidé Me Ursulet.

Un accusé glacial

La cour d'assises aura été le théâtre, pendant trois jours, de débats stupéfiants. Au centre, Jean-Luc Guillermic, accusé atypique. Si sûr de lui qu'il frise l'arrogance. Ses déclarations, cassantes et mécaniques, sont frappées d'une distance qui colle mal avec l'atmosphère des assises. Son plus vieil ami, collègue dans l'armée « sur des théâtres d'opération » en Afrique, témoigne : « Il est capable d'un sang-froid extraordinaire quand sa vie est en danger, il n'a jamais perdu les pédales. »

De fait, Jean-Luc Guillermic, qui risquait la réclusion criminelle, se montre glacial quand il évoque la mort de son « ami ». « Je veux bien assumer ma responsabilité d'avoir manqué à mes obligations de supérieur hiérarchique, mais pas plus. » Il reconnaît qu'il aurait dû interdire l'alcool (cinq litres de rhum planteur, consommés entre dix policiers) au lieu de l'autoriser le soir du drame. Et qu'il aurait dû faire cesser les débordements dans la salle de repos. Mais l'accusé dément avoir appuyé sur la gâchette du revolver de Frédéric Ruaux, « ce jeune policier prometteur et ambitieux », selon la partie civile.

Gobelet de café et résidus de poudre

L'avocat général s'appuie sur « des éléments de preuves ». D'abord, les aveux, répétés trois fois par Jean-Luc Guillermic en garde à vue. Un enquêteur de l'Inspection générale de la police résume ses dépositions de l'époque : « J'ai pris l'arme, persuadé qu'elle était vide, j'ai tiré et je suis parti. » Frédéric Ruaux l'aurait « provoqué » en disant « Pas chiche ! », ce qui est confirmé par un collègue témoin. Et puis, quelques minutes après le drame, Jean-Luc Guillermic, pourtant droitier, s'est renversé un gobelet de café sur la main droite, rendant inopérantes les recherches de résidus de poudre... « Je tremblais, c'est un accident », jure cet homme qui répète « bien connaître les procédures d'enquête ».

Mais l'accusé, après plusieurs mois d'instruction, a changé d'axe de défense. Il assure désormais avoir cherché à désarmer « Fred », qui s'était mis le canon de son revolver dans la bouche. Le coup serait parti « seul ». Un accident. Le médecin-légiste et l'expert en balistique doutent de cette version, guère compatible avec la trajectoire de la balle. « C'est im-pos-si-ble ! » tonne l'avocat général.

Peu après minuit, le verdict est tombé. La cour d'assises a condamné Jean-Luc Guillermic à 7 ans de prison.
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Message  coal Mar 17 Juin - 19:11

c'est normal qu'il ait 1 gr le matin
papacoz
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maverick a écrit:c'est quand même plus marrant comme ca lol!

..... Peu après minuit, le verdict est tombé. La cour d'assises a condamné Jean-Luc Guillermic à 7 ans de prison.


Ayant lu l'excellent livre sorti en 2005 "Place Beauvau" Le policier qui a tiré sur trois jeunes à Paris ... 222110384x livre relatant des méandres de ce ministère et surtout ce qui en découle Exclamation
Bref tous les Ministres de l'intérieur sont cités et le plus dur vis à vis des policiers a été Pierre Joxe
c'est lui qui de son temps à strictement interdit toute sorte d'alcool mais apparemment les Chefs ne surveillent peut être pas assez Exclamation


Résumé du livre

Sarkozy et Villepin l'ont compris, et avant eux Mitterrand et Chirac : tenir la Place Beauvau, c'est tenir la police, les RG, la DST et les préfets, bref une machine de guerre et une mine d'informations compromettantes. La Place Beauvau, lieu de tous les secrets de la République, est le point de passage obligé pour tout présidentiable qui se respecte. Comment Sarkozy est-il devenu le héros des policiers ? Comment le ministère manipule-t-il les journalistes ? La guerre des polices existe-t-elle encore ? A qui profite l'argent secret du ministère ? Quelle est l'influence de la franc-maçonnerie ? Pour qui roulent les syndicats de police ? Comment les RG quadrillent-ils notre territoire ? Fuites organisées, dessous de table, coups tordus et vengeances
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