Nadine Morano siffle la fin de la fessée

[coal]

En catimini, la secrétaire d'Etat à la famille vient d'engager la France sur la voie de l'abolition de la fessée. On sait pourtant que ce sujet - l'interdiction des châtiments corporels des parents contre leurs enfants - produit des discussions passionnées. Un tel débat de société ne méritait-il pas mieux qu'un engagement relativement furtif du gouvernement français ?

Le 10 septembre, à Stockolm, Nadine Morano représentait Paris à une conférence sur les droits des enfants. La réunion était organisée par le Conseil de l'Europe, qui mène une campagne de longue haleine pour la prohibition des punitions corporelles contre les enfants. A cette occasion, la secrétaire d'Etat à la famille a paraphé un texte officiel, «Lever la main contre la fessée», qui a aussi été signé par la reine Astrid de Suède et par les ministres d'une dizaine d'autres pays européens. Mme Morano n'a cependant pas apporté son paraphe en séance publique mais dans les coulisses, selon le blog d'un juge des enfants, Jean-Pierre Rosenczveig, qui a révélé l'ensemble.

Le cadre était fort institutionnel. Et le but poursuivi par le Conseil de l'Europe très clairement affiché : «L'obtention de l'interdiction formelle du châtiment corporel à l'encontre des enfants.» On ne peut donc imaginer que Mme Morano ait engagé la France à la légère. Pourtant, les sites des autorités françaises sont étrangement muets sur le sujet. Sollicitée par Mediapart, lundi 15 septembre, en début d'après-midi, la secrétaire d'Etat à la famille réservait sa réponse.

Ainsi la France fait-elle partie désormais de la moitié des 47 pays membres du Conseil de l'Europe qui ont signé le texte. Un tiers de ces Etats ont déjà été jusqu'à modifier leur législation pour abolir les châtiments corporels, les autres s'étant engagés à le faire. Cela fait trente ans que le mouvement est lancé en Europe. La première loi anti-fessées a été adoptée par la Suède, en 1979. Ont suivi (dans l'ordre chronologique): la Norvège, l'Autriche, Chypre, le Danemark, la Lituanie, la Croatie, l'Allemagne, l'Islande, la Finlande, la Roumanie, l'Ukraine, les PaysBas, la Grèce et, en 2007, l'Espagne. Sur la base d'un dossier soigneusement ficelé par le Conseil de l'Europe.

Dans l'Hexagone, les partisans et les opposants de la fessée, «soixante-huitards» contre adeptes de la discipline, peuvent donc préparer leurs arguments. Car le sujet mérite bien la place publique.

Chez les adeptes de la non-violence, on pourra compter sur l'association Ni claques, ni fessées. «85% des enfants reçoivent en France des punitions corporelles qui, pour 25% d'entre elles, sont d'une réelle violence», lit-on sur son site. L'association milite pour une loi d'interdiction, qui proscrirait même la petite tape sur la main. Cette nouvelle législation ne serait «pas punitive mais incitative». Elle comprendrait des mesures de soutien et de formation des parents.

Chez ceux qu'«une bonne fessée de temps en temps» ne choque pas, on trouvera l'Union des familles en Europe. Cet organisme a consacré une enquête à l'état de la discipline familiale sur le Vieux continent. Où l'on apprend notamment que, si les gifles et le martinet sont « en régression », les coups de pied ne sont plus de mise.

Si l'engagement de Nadine Morano vaut et prévaut, la question d'une refonte de la législation française sera posée. Pour l'heure, Paris a certes ratifié la Convention internationale des droits de l'Enfant en 1990. Son article 19 indique que les Etats l'ayant adoptée doivent prendre «toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toutes formes de violence, d'atteinte ou de brutalité physique ou mentale, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitement ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié».

Mais les pratiques sont plus nuancées, s'agissant de relations entre enfants et parents. La justice n'intervient que pour les cas graves relevant des «coups et blessures», qui s'accompagnent de condamnations et de peines de prison que l'on imagine souvent mal vécues par les enfants. Sur ce point, le Conseil de l'Europe préconise une voie moyenne : «Interdire les châtiments corporels ne veut pas dire engager des poursuites contre les parents ou les culpabiliser : il s'agit de proposer des solutions alternatives viables (...). Promouvoir une parentalité positive où éduquer les enfants dans un environnement non violent et respectueux de leurs droits fondamentaux est une étape essentielle pour parvenir à un véritable changement.»

[Ducat]

Okai si ton mome te manque de respect se permet de t'insulter ou te cracher dessus tu va pas lever la main ??
Moi c'est claque dans sa geule (bas oui la fessé est interdite pas la mornifle)

[coal]

Okai si ton mome te manque de respect se permet de t'insulter ou te cracher dessus tu va pas lever la main ??
Moi c'est claque dans sa geule (bas oui la fessé est interdite pas la mornifle)

Oui de meme pour moi, respect ....

mais une fois de plus venant de la Miss cela me fait doucement rigoler, quand on voit les classes d'ecoles avec
30 @ 35 eleves par classe ... instaurer par le PMU

[Mapaumi]

L'utilisation de la fessée est la seule réaction possible imaginée par un adulte en réponse à la frustration qu'il vient de ressentir face à un enfant qui met son autorité parentale en péril (à ses yeux de grande personne).
Dans quasiment cent pour cent des cas, une réaction responsable et éducative adaptée située bien plus en amont de la séquence "fessée" aurait sans doute permis de l'éviter !

[Ducat]

L'utilisation de la fessée est la seule réaction possible imaginée par un adulte en réponse à la frustration qu'il vient de ressentir face à un enfant qui met son autorité parentale en péril (à ses yeux de grande personne).
Dans quasiment cent pour cent des cas, une réaction responsable et éducative adaptée située bien plus en amont de la séquence "fessée" aurait sans doute permis de l'éviter !

C'est sur je prefere la prévention que la sanction, mais moi perso j'ai pris des fesser et des torgnols, (pas confondre avec correction ou ratonnade), sa ma pas tuer et sa a eu le mérite de poser clairement la frontiere entre le tolérable et l'intolérable

[gudulle]

Le 10 septembre, à Stockolm, Nadine Morano représentait Paris à une conférence sur les droits des enfants.

on parle tj des droits et jamais des devoir et autre obligations

je peut paraitre comme le beauff de service
mais comment tu faits pour éduqué un gamin de 4 ans qui cherche les limites
et qui m'a pas encore l'age de comprendre tous ce que tu lui dis

pour moi une claque sur le cul ça n'a jamais tue personne
si c'etait le cas il n'y aurait plus personne de mon age et des génération d'avant

maintenant il y a tj des exceptions est je suis le premier a les denoncer
certain ne sont meme pas foutus d'eduque un chien et ils ont 3 a 4 gosses

personne ne ce demande pourquoi dans les citee "sensible" ce sont les jeunes qui on le pouvoir est non leur parent comme c'est le cas dans leur pays d'origine ( des parents )
tout simplement quand ses personnes sont venues dans les annees 50 - 60 - 70 en france le gouvernement leur a dis qu'ils n'etait plus dans leur pays mais en france avec les lois de la republique a respecter
on vois le résultat aujourd'hui

pour moi l'enfant roi est le premier signe de la décadence de notre société

[Contenu sponsorisé]