Crise financière: Christine Lagarde, un an de méthode Coué

[maverick]

Depuis l’été 2007 et le déclenchement de la crise des «subprimes», la ministre de l’Economie Christine Lagarde tient fermement la barre du navire France, assurant à ses passagers que tout va globalement bien et que la crise financière épargnera la France. Malgré quelques périodes de doutes, en février-mars et en septembre 2008.

un an de déclarations de la ministre de l’Economie. No comment.


17 août 2007, conférence de presse
«L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd'hui de contamination à l'économie mondiale»

17 août 2007, dans «Le Parisien»
«Ce n'est pas un krach [...] Nous assistons aujourd'hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible»

5 novembre 2007 sur «Europe 1»
«La crise de l'immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d'effet sur l'économie réelle américaine. Il n'y a pas de raisons de penser qu'on aura un effet sur l'économie réelle française»

18 décembre 2007, sur «France-Inter»
«Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d'une grande crise économique»

22 janvier 2008, sur «Europe 1»
«[Un krach?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu'on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée»

10 février 2008, au G7 au Japon
«Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l'Europe»

11 février 2008, dans «Le Figaro»
«Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée».

26 mars 2008, conférence de presse
«L'environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance»

1er juillet 2008, dans «Le Figaro»
A l'orée de la présidence française de l'UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l'Europe «d'éviter la crise financière d'après»

15 septembre 2008, sur «Europe 1»
«L'ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n'y a pas panique à bord»

16 septembre 2008, conférence de presse
«[La crise aura] des effets sur l'emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables»

20 septembre 2008, conférence de presse
«Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous»

21 septembre 2008 sur «Europe 1»
«Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n'étais catastrophiste […] La crise est loin d'être finie»

Eric Piermont AFP/archives ¦ La ministre de l'Economie Christine Lagarde, le 5 juin 2008 à Paris

[coal]

Depuis l’été 2007 et le déclenchement de la crise des «subprimes», la ministre de l’Economie Christine Lagarde tient fermement la barre du navire France, assurant à ses passagers que tout va globalement bien et que la crise financière épargnera la France. Malgré quelques périodes de doutes, en février-mars et en septembre 2008.

un an de déclarations de la ministre de l’Economie. No comment.


17 août 2007, conférence de presse
«L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd'hui de contamination à l'économie mondiale»

17 août 2007, dans «Le Parisien»
«Ce n'est pas un krach [...] Nous assistons aujourd'hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible»

5 novembre 2007 sur «Europe 1»
«La crise de l'immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d'effet sur l'économie réelle américaine. Il n'y a pas de raisons de penser qu'on aura un effet sur l'économie réelle française»

18 décembre 2007, sur «France-Inter»
«Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d'une grande crise économique»

22 janvier 2008, sur «Europe 1»
«[Un krach?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu'on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée»

10 février 2008, au G7 au Japon
«Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l'Europe»

11 février 2008, dans «Le Figaro»
«Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée».

26 mars 2008, conférence de presse
«L'environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance»

1er juillet 2008, dans «Le Figaro»
A l'orée de la présidence française de l'UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l'Europe «d'éviter la crise financière d'après»

15 septembre 2008, sur «Europe 1»
«L'ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n'y a pas panique à bord»

16 septembre 2008, conférence de presse
«[La crise aura] des effets sur l'emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables»

20 septembre 2008, conférence de presse
«Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous»

21 septembre 2008 sur «Europe 1»
«Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n'étais catastrophiste […] La crise est loin d'être finie»

Eric Piermont AFP/archives ¦ La ministre de l'Economie Christine Lagarde, le 5 juin 2008 à Paris

Franchement qu'est ce qu'elle peut y comprendre, elle a passé les 3/4 de sa vie dans le plus gros cabinet d'affaire aux U.S

[maverick]

Ne parlez pas de crise économique et de chômage je vais me fâcher !



On ne dit plus crise économique mais ralentissement, on ne doit plus dire rigueur mais réforme ainsi le petit bréviaire des maîtres des forges, pardon des hommes de pouvoir à changer, les hommes de pouvoir qui ne sont plus que des hommes incapable d’assumer le pouvoir.
Cessez de faire croire que tout est mieux dans le meilleur des mondes.
Depuis l’élection de Nicolas tout les voyants sont au rouge, il a dilapider les derniers points de croissance que lui on laisser Jospin et Villepin, dernier point sacrifier pour le paquet fiscal et qui est la conséquence de la consommation des ménages modestes qui soutenait cette croissance depuis 1995 ; aujourd’hui ce président doit être bien seul dans l’épreuve.

Le président est seul, seul dans l’épreuve et seul au manette.
Il ne contrôle plus rien, il a laisser reposer l’économie sur un Boorlo qui fut le premier cacophone de ce gouvernement puis à l’avocate banquière Lagarde qui joue des prévision comme on joue au loto, pourtant elle aurait pu constater que depuis 2007 la croissance est en panne est que les Français vivent sur leur bas de laine ou sur des crédits révolvings. Rien n’y fait elle persiste et signe et avance des chiffres hallucinants voir hallucinogène : 2,5 % de croissance, puis 2% puis 1,5 % puis 1 % qui sera en définitive la pire croissance qu’aura eu la France ces 30 dernière année avec 0,7%, chiffre que je confirme .
Une croissance en berne, une baisse de la rentrée de la TVA, une chute de la rentrée fiscale

Patatras ce qui arriva ne devait jamais arrivé tout le budget est faussé, tout ou presque sauf le paquet fiscal qui va alourdir la dette et le déficit, il faut l’annuler maintenant et tout de suite, l’intervention de l’état dans l’économie doit se faire forte en ces temps de récession. La BCE à préférer investir 300 milliard d’euro pour sauver la finance mondiale et pas un centime pour sauver l’emploi, les délocalisations et donner un nouvel élan à la recherche.

En France on a pire, aucune politique de relance à long terme, pourtant les chantiers ne manque pas : recherche, grand travaux, transport, écolo « vie » ; rien de cela on navigue a vu d’œil, on se guette on s’épie plus qu’on travaille au gouvernement du baron fillon.

Boorlo la tête de "turc" éphémère, chacun et sur les rangs pour le travail dans deux ans (matignon) et pour les plus téméraires dans 4 ans (l’Elysée)

Chirac se marre, il doit se marrer en sirotant son diabolo menthe ou sa corona ! à l’UMP on va le regretter, chacun s’accordant a dire qu’il faudra un jour redonner vie au RPR façon Chirac ou façon Coppé, mais bon il en rigole de la France et dans l’état ou elle est un an après le holdup de neuilly.

Boorlo celui qui a trahis Villepin doit se mordre les doigts rien ne se passe comme il voudrait que sa passe, la ça passe et sa casse.Nicolas n’est pas Jacques il n’est plus le chouchou et il est dépassé, juger même criminel avec sa loi d’orientation écologique, pointer du doigt par les lobbies industriels comme « toxologique ». Il a du lui passé un savon, car si Nicolas avait voulu faire de l’écologie, il aurait embauché Bové, Lepage ou Hulo, et bien non notre cher Jean louis c’est senti des ailes poussées. Il s’est cru le Cohn ben’t de 2008, ça a fait PSCHITTT comme disait le grand Jacques, et pour sa place a Matignon c’est foutu, foutu de foutu il est grillé dépassé, comme aurait dit dans sa chanson le grand Eddy Mitchell. Elle chante, elle chante la Castafiore.

Lagarde, prend garde, la crise est devant toi, jette ta boule de cristal et revient parmi nous

Elle a rien compris à l’économie et c’est pour ça qu’on la mit là, elle tient la chandelle, pauvre France, enfin ce qu’il en reste, des semeuses nous sommes passées aux réformeuses, ces flingueuses de la croissance qui confonde le pays réel et la tenance d’une boutique. Elle tiens l’économie pendant que son patron du budget lui tiens le flingue pour descendre tout les projets possibles et quelquefois bon qui ferai monter certain vers l’étoile de matignon.

Matignon, il en rêve a en faire pipi la nuit, il en rêve a se raser la nuit, il en rêve car il a compris que ce gouvernement est une parti d’échec ou chacun se tacle et se ment, ou chacun crèvera l’autre avant de se faire crevé.

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