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Nicolas Sarkozy veut «changer» la presse française

2 participants

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Nicolas Sarkozy veut «changer» la presse française Empty Nicolas Sarkozy veut «changer» la presse française

Message  coal Jeu 2 Oct - 19:38

Aller on y va Exclamation Exclamation Exclamation

pour certains qui douteraient encore Exclamation Exclamation
( qu'est ce que cela peut bien lui faire si tel et tel site de presse ne fonctionne pas Question)


Nicolas Sarkozy veut «changer» la presse française Article_photo_1222944091092-4-0

«Comment puis-je moderniser la France si ceux (les journalistes, ndlr) qui doivent expliquer aux Français les enjeux de cette modernisation sont les derniers à se moderniser?», se demande Nicolas Sarkozy. Ce jeudi matin, lors de son discours pour lancer les Etats Généraux de la presse, sorte de Grenelle sur le sujet, le président de la République n'a pas caché son envie de «changer» la presse française.

Nouvelle réforme en vue? Quatre pôles de réflexion chargés de cogiter sur la fabrication et la distribution des journaux, le métier de journaliste, le numérique, et la place de l'écrit dans la société, devront trouver des solutions à la crise d'ici deux mois, avec un rapport d'étape mi-novembre.

20minutes.fr revient sur le discours de Nicolas Sarkozy, qui part d'un constat: la presse fait face à un triple boulerversement, imposé par la «révolution numérique, la culture de l'instantané et la culture de la gratuité.»

Internet


On savait, d'après ses déclarations précédentes, Nicolas Sarkozy pas très fana d'Internet. Si, cette fois, on a cru qu'il avait changé d'avis sur le sujet, avançant que «l'essentiel n'est pas de protéger le support, mais l'écrit et la marque», la suite de son discours a montré qu'il considérait toujours l'information sur le Web avec la plus grande méfiance, lui qui demeure l'une des cibles préférées de la presse en ligne (l'affaire du SMS a été publiée sur le site du Nouvel Obs; celle du «casse-toi pauvre con» sur celui du Parisien). Il a d'ailleurs parlé de «saupoudrage» pour dire que, réactivité des sites Web oblige, la publication de l'information allait, sur le Net plus vite que la musique.

Rien de nouveau, donc, depuis le printemps, lorsque son conseiller Franck Louvrier avait reproché aux sites Web des journaux leur course à l'audience, ce qui «fait primer le commentaire sur l'explication et le scoop sensationnel sur l'information vérifiée», laissant voir, selon lui, «des écarts étonnants entre la qualité des journaux papier et celle des sites Internet du même nom.»

Ce jeudi matin, Nicolas Sarkozy a taclé - sans les citer - les journaux payants qui mettent gratuitement en ligne leurs articles. Pour le Président, c'est une idée intenable économiquement: «ils créent leur propre concurrence, pour rien.» Le fait que des rédactions Web dédiées existent au sein de ces journaux (Le Monde, Le Figaro, etc.), écrivant des articles différents que ceux de l'imprimé, n'a pas été mentionné dans le discours.

La gratuité

La presse gratuite n'est pas épargnée, même si Nicolas Sarkozy insiste: «je n'oppose pas la presse gratuite et la presse payante». Pourtant, quand le Président dit «je crois en l'avenir de la presse», il précise qu'il s'agit de «la presse payante.»

«Si la presse gratuite a des annonceurs, c'est qu'elle a un public. Et si elle a un public, c'est qu'elle répond à un besoin», reconnaît-il. Le compliment expédié, il enchaîne sur le modèle économique des gratuits, financés par la publicité: «C'est une folie de croire que la publicité financera un jour toute l'information: la gratuité, c'est une vue de l'esprit et la mort de la presse écrite.»

L'enjeu de la gratuité ne concerne pas que les titres comme Direct Matin, Métro ou 20 Minutes, mais aussi tous les sites web d'informations, qui abreuvent de nouvelles les internautes, désormais habitués à s'informer gratuitement sur le Net.

La part de subjectivité

Ce jeudi matin, si le discours de Nicolas Sarkozy surprend, c'est aussi parce qu'il y fait mention de ses «avis personnels», quite, dit-il, «à se fâcher avec tout le monde.» Quand, par exemple, il évoque le problème des lecteurs qui ne trouvent pas où acheter leur quotidien les week-ends, il murmure au passage: «il y a des jours, cela me fait plaisir», faisant sans doute allusion aux jours où il fait l'objet d'éditos cinglants ou de couvertures people.

Autre «conviction personnelle»? «Si on publie un papier sur plusieurs supports (journal imprimé et site web, par exemple, ndlr), on doit le payer plusieurs fois à son auteur», dit-il.

Distribution

«La presse doit réussir son adaptation au XXIe siècle», martèle encore Nicolas Sarkozy. Et imaginer d'autres règles que la loi Bichet, mise en place à la fin de la seconde guerre mondiale pour régir la diffusion de la presse imprimée, qu'il juge «archaïque».

Pour Nicolas Sarkozy, la distribution est le premier problème de la presse papier. «A l'ère du marketing, il est singulier que la presse soit aussi mal vendue, assène-t-il. Trouver un journal le samedi, le dimanche, ou en vacances relève de l'exploit!» Les dits responsables ne sont pas nommés, mais on sait visés les kiosquiers et le réseau de distribution des quotidiens. La solution selon le président de la République? Le portage à domicile. Car la presse est «un produit frais» qui doit arriver à demeure des lecteurs avant que ceux-ci ne se rendent au travail, estime-t-il.

L'exemple n'est pas français


On pensait évincé le rapport de Danièle Giazzi, qui avait provoqué la colère des acteurs du secteur tant il paraissait à côté de la plaque. Or au dernier moment, Nicolas Sarkozy en a repris un principe. Celui de la concentration des groupes de médias, garantie, selon lui, du pluralisme.

«Nos groupes sont de trop petite taille, il ny a pas de groupe français de dimension internationale», regrette le président Nicolas Sarkozy, citant l'exemple des Anglo-saxons capables de rayonner via télés, radios et journaux dans le monde.

Déjà, lors de son discours sur la réforme de France Télévisions en février, le président de la République avait invoqué l'exemple de la BBC, la télévision publique britannique.

Philippe Wojazer AFP ¦ Nicolas Sarkozy le 2 octobre 2008 au lancement des états généraux de la presse à l'Elysée



20Minutes.fr, éditions du 02/10/2008 - 14h03
dernière mise à jour : 02/10/2008 - 14h57
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Nicolas Sarkozy veut «changer» la presse française Empty Re: Nicolas Sarkozy veut «changer» la presse française

Message  Ducat Ven 3 Oct - 9:00


«Comment puis-je moderniser la France si ceux (les journalistes, ndlr) qui doivent expliquer aux Français les enjeux de cette modernisation sont les derniers à se moderniser?»
Traduction:
Comment puis-je enculer les francais à sec si la presse les avertis que je suis dans leur dos ?

Mais pourtant il y arrive déjà tres bien je trouve

Celui de la concentration des groupes de médias, garantie, selon lui, du pluralisme.
En france nous n'avons pas de grand group de média ? lagardere il fait quoi alors ?


Trouver un journal le samedi, le dimanche, ou en vacances relève de l'exploit!
Bizarre quand je vais au bureau de tabac il y a toujours des canards à la vente que l'on soit samedi ou en vacance
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