Un trapéziste s'envoi en l'air ?

[Ducat]

LE TRIBUNAL correctionnel de Meaux a eu la main lourde, hier, en condamnant Jean Palacy, le célèbre trapéziste, à trois ans de prison dont un an ferme. Non seulement le jugement est beaucoup plus sévère que les réquisitions du parquet, mais les magistrats du siège ont décerné un mandat de dépôt à l’encontre du prévenu, âgé de 78 ans.
Arrivé libre à l’audience, le vieil homme, à la démarche difficile, est donc reparti entouré par des policiers. Direction : la maison d’arrêt de Chauconin. M e Jean-Charles Negrevergne, son avocat, était abasourdi à l’énoncé de la peine. Hier soir, il disait qu’il allait faire appel de la décision.

« Il a profité de cette petite fille pour assouvir ses envies de vieil homme »

Jean Palacy comparaissait pour des attouchements sexuels commis sur une fillette de 12 ans. Des faits commis en 1995 à Coupvray, qu’il a contestés au cours de l’instruction et du procès. A l’époque, il avait 65 ans. Cette attitude a probablement déplu aux juges, d’autant plus que cet artiste, qui s’est illustré sur les pistes les plus prestigieuses du monde (voir encadré), est encore en contact avec des enfants, via son école de Mareuil-lès-Meaux.

La victime, en larmes, s’est montrée très mesurée. « Il ne m’a pas maltraitée, il faisait ça avec douceur. J’avais de l’affection pour lui, j’étais partagée. Pour que je cède, il me faisait du chantage affectif. Aujourd’hui, je souffre toujours de blocages. Je voulais qu’il dise qu’il regrette mais, un jour, il m’a lancé que c’était du passé, qu’il fallait oublier, alors j’ai déposé plainte. »

A l’époque des attouchements, la mère de la victime n’était pas à la hauteur. Chez Jean Palacy, l’enfant avait trouvé un cadre. « Elle n’a jamais contesté qu’il ait pu être gentil avec elle et lui apporter des règles de vie. Mais il a profité de cette petite fille pour assouvir ses envies de vieil homme. Il a été un homme parfait pour d’autres mais pas pour elle », a plaidé Me Catherine Bahuchet, son avocate, faisant allusion aux témoignages de moralité en faveur du prévenu et à son comité de soutien présent à l’audience.

Pour la substitute du procureur, Anne-Laure Deshayes, Jean Palacy a « dépassé son rôle de père ou de grand-père de substitution ». Elle a requis un an de prison, dont six mois ferme. Pas vraiment la vision de M e Negrevergne, l’avocat du prévenu, pour qui le tribunal a instruit le dossier « à charge ». Il réclamait la relaxe. « La partie civile a probablement été victime d’attouchements sexuels mais Jean Palacy en est-il l’auteur ? Mon client se sent blessé car il a donné de l’amour à cet enfant. »

Le Parisien

Blanc, pas musulman et pourtant il touche des mineurs, bien la preuve que des cons y'en a partout suffit juste retirer la poutre que l'on a dans l'oeil.

[maverick]

LE TRIBUNAL correctionnel de Meaux a eu la main lourde, hier, en condamnant Jean Palacy, le célèbre trapéziste, à trois ans de prison dont un an ferme. Non seulement le jugement est beaucoup plus sévère que les réquisitions du parquet, mais les magistrats du siège ont décerné un mandat de dépôt à l’encontre du prévenu, âgé de 78 ans.
Arrivé libre à l’audience, le vieil homme, à la démarche difficile, est donc reparti entouré par des policiers. Direction : la maison d’arrêt de Chauconin. M e Jean-Charles Negrevergne, son avocat, était abasourdi à l’énoncé de la peine. Hier soir, il disait qu’il allait faire appel de la décision.

« Il a profité de cette petite fille pour assouvir ses envies de vieil homme »

Jean Palacy comparaissait pour des attouchements sexuels commis sur une fillette de 12 ans. Des faits commis en 1995 à Coupvray, qu’il a contestés au cours de l’instruction et du procès. A l’époque, il avait 65 ans. Cette attitude a probablement déplu aux juges, d’autant plus que cet artiste, qui s’est illustré sur les pistes les plus prestigieuses du monde (voir encadré), est encore en contact avec des enfants, via son école de Mareuil-lès-Meaux.

La victime, en larmes, s’est montrée très mesurée. « Il ne m’a pas maltraitée, il faisait ça avec douceur. J’avais de l’affection pour lui, j’étais partagée. Pour que je cède, il me faisait du chantage affectif. Aujourd’hui, je souffre toujours de blocages. Je voulais qu’il dise qu’il regrette mais, un jour, il m’a lancé que c’était du passé, qu’il fallait oublier, alors j’ai déposé plainte. »

A l’époque des attouchements, la mère de la victime n’était pas à la hauteur. Chez Jean Palacy, l’enfant avait trouvé un cadre. « Elle n’a jamais contesté qu’il ait pu être gentil avec elle et lui apporter des règles de vie. Mais il a profité de cette petite fille pour assouvir ses envies de vieil homme. Il a été un homme parfait pour d’autres mais pas pour elle », a plaidé Me Catherine Bahuchet, son avocate, faisant allusion aux témoignages de moralité en faveur du prévenu et à son comité de soutien présent à l’audience.

Pour la substitute du procureur, Anne-Laure Deshayes, Jean Palacy a « dépassé son rôle de père ou de grand-père de substitution ». Elle a requis un an de prison, dont six mois ferme. Pas vraiment la vision de M e Negrevergne, l’avocat du prévenu, pour qui le tribunal a instruit le dossier « à charge ». Il réclamait la relaxe. « La partie civile a probablement été victime d’attouchements sexuels mais Jean Palacy en est-il l’auteur ? Mon client se sent blessé car il a donné de l’amour à cet enfant. »

Le Parisien

Blanc, pas musulman et pourtant il touche des mineurs, bien la preuve que des cons y'en a partout suffit juste retirer la poutre que l'on a dans l'oeil.

t'est sur que c'est dans l'oeil ?