Politique sociale : le tour de vis de Nicolas Sarkozy

[maverick]

Nicolas Sarkozy a durci le ton, mardi à Cahors, sur les politiques sociales, qu'il lie au déficit et à la dette, et a prévenu que le RSA, âprement défendu par Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives, serait calibré en fonction des finances de l'Etat. Le chef de l'Etat a également annoncé un texte pour "tirer les conclusions" du refus par un demandeur d'emploi de deux offres d'emploi "raisonnables".

Les dépenses sociales sont indispensables pour notre pays, mais si le poids des prélèvements obligatoires est tel que les emplois se délocalisent, ça crée des chômeurs en plus et ça fait exploser les dépenses sociales." Quatre jours après avoir présenté la deuxième étape de sa politique de la modernisation des politiques publiques, destinée à réduire les dépenses de l'Etat, Nicolas Sarkozy s'est rendu mardi dans le Lot, unique département à expérimenter, depuis un an environ, une nouvelle organisation de son administration, pour y prononcer un discours sur "la réforme de l'administration territoriale de l'Etat". Mais cette visite lui a aussi donné l'occasion de durcir le ton sur les politiques sociales, qui, selon lui, ne peuvent continuer ainsi à alimenter le déficit et la dette".

Donnant-donnant... Le chef de l'Etat a notamment annoncé que le gouvernement présenterait "dans les prochains jours" un texte pour "tirer les conclusions" du refus par un demandeur d'emploi de deux offres d'emploi "raisonnables". Le président n'a pas donné plus de précisions sur ces "conclusions", mais au cours de la campagne électorale de 2007 et depuis son élection à la présidence, il s'est à plusieurs reprises prononcé pour des "sanctions" à l'encontre des demandeurs d'emploi qui refuseraient deux offres d'emploi considérées valables. Le PCF a accusé mardi le président de "mettre les Français au régime sec" et d'avoir "donné le ton de l'entreprise de démolition sociale du gouvernement" lors de son déplacement à Cahors.

Nicolas Sarkozy est revenu sur le RSA (Revenu de solidarité active), actuellement en préparation et raison pour laquelle Martin Hirsch, ancien président d'Emmaus France classé à gauche, avait accepté d'entrer au gouvernement. Le RSA est "une idée extrêmement intéressante", a jugé M. Sarkozy, mais "il faut le calibrer en fonction des disponibilités financières qui sont les nôtres". Le RSA garantit à un allocataire de minima social une augmentation de ses revenus lorsqu'il trouve un emploi. Il est actuellement expérimenté dans trente-quatre départements. Martin Hirsch veut le généraliser en 2009, ce qui coûterait entre deux et trois milliards d'euros.

Le tour de vis est très clair. Analyse de Fabien Namias.

[pitou]

Puisqu'on vous dit que ce n'est pas la rigueur

Rassurez-vous, les riches n'ont rien à craindre de cette rigueur là, elle ne concerne que les plus défavorisés.

[coal]

Puisqu'on vous dit que ce n'est pas la rigueur

Rassurez-vous, les riches n'ont rien à craindre de cette rigueur là, elle ne concerne que les plus défavorisés.

là ou cela devient sympa , c'est qu'il commence à toucher aux Statuts des Flics entre autres les CRS

ils vont perdre leurs primes, pour le moment la presse n'en parle pas mais ça ne serait tarder
je connais du monde chez eux (bon personne n'est parfait) mais ça commence à gueuler
en fait ce sont ceux des autoroutes qui vont êtres rattacher à un autre organe parisien ..à suivre ...

Mai 68 --- Mai 2008 Bon anniversaire

[frodon]

Puisqu'on vous dit que ce n'est pas la rigueur

Rassurez-vous, les riches n'ont rien à craindre de cette rigueur là, elle ne concerne que les plus défavorisés.

Ben oui mon pitou, les riches ont reçu 15 millions d'€uros en cadeau et les pauvres ont 15 millions d'€uros à donner pour renflouer la cagnotte de BlingBling premier et encore autant pour honorer et garantir la parole donnée du Nabot au MEDEF !!

@mitiés frodon

[Contenu sponsorisé]