Pekin 2008: Boycott ?
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Pekin 2008: boycott ou pas ?
Pekin 2008: Boycott ?
Si la France s'est prononcée dimanche contre le boycott des JO de Pékin, des personnalités ont défendu cette position face à l'attitude chinoise au Tibet. Parmi eux, le socialiste Jack Lang ou le philosophe Bernard-Henri Lévy.
Robert Badinter propose une autre solution : que tous les athlètes concourant aux JO arborent des badges défendant la cause tibétaine.
Robert Badinter propose une autre solution : que tous les athlètes concourant aux JO arborent des badges défendant la cause tibétaine.
Kitano- Connait perso Templeton (100% Copinage & Clientelisme)
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Date d'inscription : 23/02/2008
Re: Pekin 2008: Boycott ?
Des centaines de personnes ont été tuées dans les violences survenues au Tibet, a affirmé lundi dans un communiqué le Parlement des tibétains en exil à Dharmasala, dans le nord de l'Inde.
"Le fait que de vastes manifestations qui ont débuté le 10 mars dans la capitale Lhassa et d'autres régions du Tibet aient entraîné la mort de centaines de Tibétains avec usage de la force (...) doit être porté à l'attention des Nations unies et de la communauté internationale", a indiqué le communiqué du Parlement qui ne livre aucun détail sur le décompte avancé.
Ce chiffre, invérifiable, est beaucoup plus élevé que celui fourni par les autorités chinoises qui ont avancé le chiffre de 13 tués.
Des proches du dalai lama ont affirmé dimanche avoir reçu la confirmation de 80 morts.
Le Parlement affirme également avoir établi "un comité d'informations et de surveillance" destiné à rassembler les informations venant de la région autonome chinoise, où les journalistes étrangers ne peuvent pas travailler librement.
"Nous demandons à la communauté internationale et aux Nations unies d'envoyer des délégations ou des commissions au Tibet", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Le gouvernement chinois a rejeté lundi l'entière responsabilité des violences à Lhassa sur des "émeutiers tibétains" qui auraient tué 13 personnes, bilan très inférieur aux 80 morts établi par les Tibétains en exil, alors que la révolte s'est propagée à d'autres régions.
Le président de la région du Tibet a de nouveau averti que ces "émeutiers" avaient jusqu'à lundi minuit (16H00 GMT) pour se livrer.
"S'ils se rendent, ils seront traités avec clémence. S'ils donnent des informations sur d'autres personnes impliquées dans des délits, ils seront traités avec encore plus de clémence", a dit Qiangba Puncog.
"Ceux qui ont commis des crimes graves seront traités impitoyablement", a toutefois averti ce haut responsable, lors d'une conférence de presse à Pékin.
Les "émeutiers tibétains" ont tué treize personnes innocentes à Lhassa vendredi dernier, a affirmé le président de la région contrôlée par la Chine depuis 1951.
"Ils ont brûlé ou frappé à mort 13 civils innocents", a-t-il dit, sans faire état de victimes qui auraient été tuées par la police ou l'armée, comme l'affirment des groupes pro-Tibétains.
Le précédent bilan officiel des émeutes de Lhassa était de 10 morts. Le gouvernement tibétain en exil parle de 80 morts.
Plus de 300 incendies ont été allumés, la plupart dans des magasins, et 56 véhicules ont été incendiés, a précisé Qiangba, affirmant une nouvelle fois que les forces de l'ordre n'avaient pas tiré de coups de feu contre les manifestants.
"En tant que responsable, je peux vous assurer qu'il n'y a pas eu de coups de feu" de la part des forces de sécurité, a déclaré le président de la région du Tibet.
Samedi, le gouvernement régional avait affirmé que les forces de l'ordre n'avaient procédé qu'à des tirs de sommation.
Plusieurs témoignages recueillis par l'AFP auprès de résidants et de touristes étrangers ont fait état de coups de feu entre vendredi et dimanche.
Qiangba Puncog a également affirmé lundi que l'armée n'était pas intervenue pour réprimer les émeutes qui sont survenues à l'issue d'une semaine de manifestation emmenée par des moines bouddhistes à l'occasion du 49e anniversaire du soulèvement anti-chinois de Lhassa.
"L'Armée Populaire de Libération n'a été pas impliquée", a-t-il assuré, expliquant que les militaires avaient seulement apporté leur soutien après les émeutes, pour le maintien de l'ordre.
Les informations lundi en provenance de Lhassa étaient rares, la ville étant bouclée par l'armée.
Les autorités répètent que le calme est revenu mais "déconseillent" aux touristes étrangers et à la presse de s'y rendre pour des questions de "sécurité". Le journalistes doivent de toute façon obtenir un permis spécial.
"La situation est grave mais l'école a rouverte quand même", a indiqué à l'AFP une enseignante d'une école secondaire.
"Mais la plupart des élèves ne peuvent pas sortir de chez eux (...) la police et l'armée patrouillent partout, il y a des chars", a-t-elle ajouté.
Un Chinois vivant dans la banlieue de Lhassa a lui aussi décrit une ville aux mains de l'armée. "Les gens ont peur, le gouvernement nous a dit de rester à la maison", a-t-il raconté.
Dimanche, les manifestations de Tibétains se sont propagées dans d'autres régions, notamment au Sichuan (sud-ouest) où vivent des minorités tibétaines. Des informations non confirmées ont fait état de nouveaux foyers de tension au Gansu et Qinghai (nord-ouest).
Au Sichuan, au moins sept personnes ont été tuées par balles dans le district tibétain de Nagwa, selon deux groupes pro-tibétains. La répression de cette manifestation par la police a fait au moins trois morts, a indiqué à l'AFP un témoin direct.
La tension semblait être retombée lundi à Nagwa, selon des témoignages recueillis par l'AFP.
Intervenant dimanche depuis son lieu d'exil de Dharamsala (Inde), le dalaï lama a dénoncé un "régime de terreur".
Le chef spirituel des Tibétains et prix Nobel de la Paix 1989 a plaidé pour une enquête par un organisme international.
A cinq mois des jeux Olympiques de Pékin, ces événements, qui sont les plus violents au Tibet depuis 1989, ont relancé le débat sur le boycottage.
Des manifestations ont rassemblé des centaines de personnes dans plusieurs capitales européennes et à New York samedi et dimanche pour dénoncer la "répression" menée par les autorités chinoises au Tibet.
"Le fait que de vastes manifestations qui ont débuté le 10 mars dans la capitale Lhassa et d'autres régions du Tibet aient entraîné la mort de centaines de Tibétains avec usage de la force (...) doit être porté à l'attention des Nations unies et de la communauté internationale", a indiqué le communiqué du Parlement qui ne livre aucun détail sur le décompte avancé.
Ce chiffre, invérifiable, est beaucoup plus élevé que celui fourni par les autorités chinoises qui ont avancé le chiffre de 13 tués.
Des proches du dalai lama ont affirmé dimanche avoir reçu la confirmation de 80 morts.
Le Parlement affirme également avoir établi "un comité d'informations et de surveillance" destiné à rassembler les informations venant de la région autonome chinoise, où les journalistes étrangers ne peuvent pas travailler librement.
"Nous demandons à la communauté internationale et aux Nations unies d'envoyer des délégations ou des commissions au Tibet", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Le gouvernement chinois a rejeté lundi l'entière responsabilité des violences à Lhassa sur des "émeutiers tibétains" qui auraient tué 13 personnes, bilan très inférieur aux 80 morts établi par les Tibétains en exil, alors que la révolte s'est propagée à d'autres régions.
Le président de la région du Tibet a de nouveau averti que ces "émeutiers" avaient jusqu'à lundi minuit (16H00 GMT) pour se livrer.
"S'ils se rendent, ils seront traités avec clémence. S'ils donnent des informations sur d'autres personnes impliquées dans des délits, ils seront traités avec encore plus de clémence", a dit Qiangba Puncog.
"Ceux qui ont commis des crimes graves seront traités impitoyablement", a toutefois averti ce haut responsable, lors d'une conférence de presse à Pékin.
Les "émeutiers tibétains" ont tué treize personnes innocentes à Lhassa vendredi dernier, a affirmé le président de la région contrôlée par la Chine depuis 1951.
"Ils ont brûlé ou frappé à mort 13 civils innocents", a-t-il dit, sans faire état de victimes qui auraient été tuées par la police ou l'armée, comme l'affirment des groupes pro-Tibétains.
Le précédent bilan officiel des émeutes de Lhassa était de 10 morts. Le gouvernement tibétain en exil parle de 80 morts.
Plus de 300 incendies ont été allumés, la plupart dans des magasins, et 56 véhicules ont été incendiés, a précisé Qiangba, affirmant une nouvelle fois que les forces de l'ordre n'avaient pas tiré de coups de feu contre les manifestants.
"En tant que responsable, je peux vous assurer qu'il n'y a pas eu de coups de feu" de la part des forces de sécurité, a déclaré le président de la région du Tibet.
Samedi, le gouvernement régional avait affirmé que les forces de l'ordre n'avaient procédé qu'à des tirs de sommation.
Plusieurs témoignages recueillis par l'AFP auprès de résidants et de touristes étrangers ont fait état de coups de feu entre vendredi et dimanche.
Qiangba Puncog a également affirmé lundi que l'armée n'était pas intervenue pour réprimer les émeutes qui sont survenues à l'issue d'une semaine de manifestation emmenée par des moines bouddhistes à l'occasion du 49e anniversaire du soulèvement anti-chinois de Lhassa.
"L'Armée Populaire de Libération n'a été pas impliquée", a-t-il assuré, expliquant que les militaires avaient seulement apporté leur soutien après les émeutes, pour le maintien de l'ordre.
Les informations lundi en provenance de Lhassa étaient rares, la ville étant bouclée par l'armée.
Les autorités répètent que le calme est revenu mais "déconseillent" aux touristes étrangers et à la presse de s'y rendre pour des questions de "sécurité". Le journalistes doivent de toute façon obtenir un permis spécial.
"La situation est grave mais l'école a rouverte quand même", a indiqué à l'AFP une enseignante d'une école secondaire.
"Mais la plupart des élèves ne peuvent pas sortir de chez eux (...) la police et l'armée patrouillent partout, il y a des chars", a-t-elle ajouté.
Un Chinois vivant dans la banlieue de Lhassa a lui aussi décrit une ville aux mains de l'armée. "Les gens ont peur, le gouvernement nous a dit de rester à la maison", a-t-il raconté.
Dimanche, les manifestations de Tibétains se sont propagées dans d'autres régions, notamment au Sichuan (sud-ouest) où vivent des minorités tibétaines. Des informations non confirmées ont fait état de nouveaux foyers de tension au Gansu et Qinghai (nord-ouest).
Au Sichuan, au moins sept personnes ont été tuées par balles dans le district tibétain de Nagwa, selon deux groupes pro-tibétains. La répression de cette manifestation par la police a fait au moins trois morts, a indiqué à l'AFP un témoin direct.
La tension semblait être retombée lundi à Nagwa, selon des témoignages recueillis par l'AFP.
Intervenant dimanche depuis son lieu d'exil de Dharamsala (Inde), le dalaï lama a dénoncé un "régime de terreur".
Le chef spirituel des Tibétains et prix Nobel de la Paix 1989 a plaidé pour une enquête par un organisme international.
A cinq mois des jeux Olympiques de Pékin, ces événements, qui sont les plus violents au Tibet depuis 1989, ont relancé le débat sur le boycottage.
Des manifestations ont rassemblé des centaines de personnes dans plusieurs capitales européennes et à New York samedi et dimanche pour dénoncer la "répression" menée par les autorités chinoises au Tibet.
Re: Pekin 2008: Boycott ?
Moi je suis pour le boycotte, on a déjà trop baisser notre froc en face du dragon sournois.
Les états unis l'on meme rayé de la liste des pays qui viole les droits de l'homme à le pognon est tous puissant sur les états, il faut que les citoyens prennent les choses à bras le corps
Les états unis l'on meme rayé de la liste des pays qui viole les droits de l'homme à le pognon est tous puissant sur les états, il faut que les citoyens prennent les choses à bras le corps
Ducat- Respecteur du con d'en face
- Messages : 2285
Date d'inscription : 25/02/2008
Re: Pekin 2008: Boycott ?
A voté !
Boycottons les tortionnaires !
Boycottons les tortionnaires !
pitou- Messages : 909
Date d'inscription : 24/02/2008
Age : 76
Localisation : Près de Poitiers
Re: Pekin 2008: Boycott ?
arretez , j'arrete pas d'acheter en chine en ce moment !
plus sérieux , pour le boycot je suis pas contre mais c'est las atlhetes qui s'entrainent comme des boeufs depuis 4 ans que ça fera le plus chier
et peut on affirmer que le boycott des J.O en 1980 ai changé la politique de l'URSS ???
plus sérieux , pour le boycot je suis pas contre mais c'est las atlhetes qui s'entrainent comme des boeufs depuis 4 ans que ça fera le plus chier
et peut on affirmer que le boycott des J.O en 1980 ai changé la politique de l'URSS ???
cerealkiller64- Messages : 137
Date d'inscription : 29/02/2008
Re: Pekin 2008: Boycott ?
cerealkiller64 a écrit:arretez , j'arrete pas d'acheter en chine en ce moment !
plus sérieux , pour le boycot je suis pas contre mais c'est las atlhetes qui s'entrainent comme des boeufs depuis 4 ans que ça fera le plus chier
et peut on affirmer que le boycott des J.O en 1980 ai changé la politique de l'URSS ???
bah oui, le prix du M² a Moscou a vachement augmenté
pour le Polonium-210 aussi
Re: Pekin 2008: Boycott ?
C'est moi qu'a mis le "Je ne sais pas.."
j'étais pour le boycott mais une discussion en un autre lieu m'a fait légèrement changer d'avis.
en fait la proposition de Robert Badinter (que tous les athlètes concourant aux JO arborent des badges défendant la cause tibétaine.) me va bien.
C'est une discussion que j'ai eu il n'y a pas longtemps avec des membres de l'équipe de France de bridge qui a jouer le championnat du monde a Shangai. (en septembre)
Y'a pas a dire, c'est pas des révolutionnaires les bridgeurs, ils arrivent tout juste a bouger des cartes, même si ils n'en pensent pas moins ils sont bien obliger de s'écraser devant le "système"
Cette autorisation de marquer sa différence ou son soutien a une cause doit venir du staff , du comité Olympique français pour les JO ou au moins des fédérations.
tiens, c'est l'occasion de revenir sur un super geste fait par les américaines vainqueur du championnat du monde de bridge justement, c'était lors de la remise des médailles, c'était pas pour remettre en cause le gouvernement chinois (a l'époque c'était la répression en Birmanie qui faisait l'actu) mais c'est déjà pas mal
pour l'anecdote sur les américaines, elle ont été suspendu par leurs fédérations, preuve qu'il faut le feu vert des instances pour faire ce qu'aimerait Robert Badinter.
plus d'info sur cette histoire bridge/Shangai/bush : https://www.dailymotion.com/adibou/video/5889114
j'étais pour le boycott mais une discussion en un autre lieu m'a fait légèrement changer d'avis.
en fait la proposition de Robert Badinter (que tous les athlètes concourant aux JO arborent des badges défendant la cause tibétaine.) me va bien.
C'est une discussion que j'ai eu il n'y a pas longtemps avec des membres de l'équipe de France de bridge qui a jouer le championnat du monde a Shangai. (en septembre)
Y'a pas a dire, c'est pas des révolutionnaires les bridgeurs, ils arrivent tout juste a bouger des cartes, même si ils n'en pensent pas moins ils sont bien obliger de s'écraser devant le "système"
Cette autorisation de marquer sa différence ou son soutien a une cause doit venir du staff , du comité Olympique français pour les JO ou au moins des fédérations.
tiens, c'est l'occasion de revenir sur un super geste fait par les américaines vainqueur du championnat du monde de bridge justement, c'était lors de la remise des médailles, c'était pas pour remettre en cause le gouvernement chinois (a l'époque c'était la répression en Birmanie qui faisait l'actu) mais c'est déjà pas mal
pour l'anecdote sur les américaines, elle ont été suspendu par leurs fédérations, preuve qu'il faut le feu vert des instances pour faire ce qu'aimerait Robert Badinter.
plus d'info sur cette histoire bridge/Shangai/bush : https://www.dailymotion.com/adibou/video/5889114
zuzu- Messages : 592
Date d'inscription : 23/02/2008
Re: Pekin 2008: Boycott ?
pitou a écrit:A voté !
Boycottons les tortionnaires !
OUI Boycottons !!
coal- Messages : 2424
Date d'inscription : 23/02/2008
Localisation : l'Elysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Re: Pekin 2008: Boycott ?
J'ai voté aussi pour le BOYCOT, car depuis longtemps, je suis tibétain de coeur, on ne peut impunément tuer des centaines de milliers de gens, s'approprier un pays et inviter le monde entier à des jeux qui n'ont d'olympique que la dose de drogue que prennent les participants. On en a quoi à foutre de ces médailles de merde qui sont fondues avec le sang des tibétains et des chinois!!
Participer aux jeux avec un badge ne changera rien au cautionnement des Occidentaux au génocide tibétain et chinois, ils en ont rien à foutre de vos badges les opprimés, cela n'empêchera pas l'impérialisme chinois de faire un banquet avec les démocrates américains et €uropéens sur les ruines du Tibet et les corps de ceux qui contestent cette politique de merde.
Et merde, ils font chier tous ces cons qui veulent des jeux pour leurs mois d'été, ils n'ont qu'à regarder la pétanque et le billard à la maison
@mitiés frodon
Participer aux jeux avec un badge ne changera rien au cautionnement des Occidentaux au génocide tibétain et chinois, ils en ont rien à foutre de vos badges les opprimés, cela n'empêchera pas l'impérialisme chinois de faire un banquet avec les démocrates américains et €uropéens sur les ruines du Tibet et les corps de ceux qui contestent cette politique de merde.
Et merde, ils font chier tous ces cons qui veulent des jeux pour leurs mois d'été, ils n'ont qu'à regarder la pétanque et le billard à la maison
@mitiés frodon
frodon- Messages : 300
Date d'inscription : 26/02/2008
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Localisation : Sur les bords de Garonne
Re: Pekin 2008: Boycott ?
premiere des erreurs
pourquoi avoir donné les jeux à la chine on savait ce qui se passait
et delanoé les voulait
pourquoi avoir donné les jeux à la chine on savait ce qui se passait
et delanoé les voulait
theo- Messages : 582
Date d'inscription : 28/02/2008
Re: Pekin 2008: Boycott ?
theo a écrit:premiere des erreurs
pourquoi avoir donné les jeux à la chine on savait ce qui se passait
et delanoé les voulait
Le problèmes avec la Chine c'est que ce pays peut nous apporter pas mal de travail ( perso je n'y crois pas trop ==>> Airbus est un bon exemple)
donc tous les pays baissent leurs frocs en espérant avoir de bonne relations avec eux et surtout du business
et que représente quelques centaines de morts
coal- Messages : 2424
Date d'inscription : 23/02/2008
Localisation : l'Elysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Re: Pekin 2008: Boycott ?
frodon a écrit:J'ai voté aussi pour le BOYCOT, car depuis longtemps, je suis tibétain de coeur, on ne peut impunément tuer des centaines de milliers de gens, s'approprier un pays et inviter le monde entier à des jeux qui n'ont d'olympique que la dose de drogue que prennent les participants. On en a quoi à foutre de ces médailles de merde qui sont fondues avec le sang des tibétains et des chinois!!
Participer aux jeux avec un badge ne changera rien au cautionnement des Occidentaux au génocide tibétain et chinois, ils en ont rien à foutre de vos badges les opprimés, cela n'empêchera pas l'impérialisme chinois de faire un banquet avec les démocrates américains et €uropéens sur les ruines du Tibet et les corps de ceux qui contestent cette politique de merde.
Et merde, ils font chier tous ces cons qui veulent des jeux pour leurs mois d'été, ils n'ont qu'à regarder la pétanque et le billard à la maison
@mitiés frodon
y parait que la pétanque va devenir un sport olympique a terme
pour ce qui est des medailles, frodon, au pire on contribue pas ou tres peu, vus qu' on en ramene jamais aucune
Invité- Invité
Re: Pekin 2008: Boycott ?
Kitano a écrit:
Robert Badinter propose une autre solution : que tous les athlètes concourant aux JO arborent des badges défendant la cause tibétaine.
Excellente idée....
D'ailleurs pour beaucoup d'autre choses aussi, que ne l'a t on élu president, Me.Badinter. Ca aurait une autre gueule quand meme.....
Tibet: Pékin nie les accusations des exilés, pression internationale accrue
La Chine s'est défendue lundi d'avoir réprimé dans le sang les émeutes au Tibet, alors que le Parlement tibétain en exil l'accusait d'avoir tué des centaines de personnes et que la pression internationale montait d'un cran, à cinq mois des Jeux olympiques.
La plupart des capitales occidentales ont toutefois jugé contre-productif un éventuel boycottage des JO, se limitant à adresser à Pékin de fermes appels à la retenue et à la recherche d'une solution politique.
"J'exhorte à la retenue les autorités (chinoises) et j'appelle toutes les parties à éviter de nouvelles confrontations et violences", a déclaré le secrétaire général de l'l'ONU Ban Ki-moon.
L'Union européenne s'est dite auparavant "très inquiète", tout en jugeant qu'un boycott ne serait pas "une manière appropriée" de répondre au problème des droits de l'homme.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a, elle, appelé la Chine à engager le dialogue avec le dalaï lama, le chef spirituel en exil des bouddhistes tibétains.
"Il y a une sorte d'occasion manquée de la part des Chinois de travailler avec l'autorité morale du peuple tibétain (le dalaï lama) et j'espère qu'ils trouveront tout de même une façon de le faire", a déclaré Mme Rice.
Les informations lundi étaient rares en provenance de Lhassa, la capitale du Tibet bouclée par l'armée.
Le président de la région autonome du Tibet, Qiangba Puncog, a rejeté l'entière responsabilité des récentes violences sur des "émeutiers tibétains", affirmant qu'ils ont tué "13 civils innocents" à Lhassa vendredi.
Parlant devant la presse à Pékin, il n'a en revanche pas fait état de victimes tuées par la police ou l'armée, comme l'affirment des groupes pro-Tibétains. Il a expliqué que l'armée n'était intervenue qu'après les violences, attribuées par Pékin à la "clique du dalaï lama", pour maintenir l'ordre.
De plus, a-t-il assuré, aucun coup de feu n'a été tiré par les policiers ou la police militarisée.
Plusieurs témoignages recueillis par l'AFP auprès d'habitants et de touristes étrangers ont fait état de coups de feu entre vendredi et dimanche.
De son côté, le Parlement des tibétains en exil à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, a évoqué lundi le bilan invérifiable de plusieurs centaines de morts au Tibet après les manifestations qui ont débuté le 10 mars, à l'occasion du 49e anniversaire du soulèvement anti-chinois de Lhassa.
Le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, Samdhong Rinpoché, a admis qu'il était "très difficile d'obtenir des chiffres précis". "Mais je pense que le bilan est proche du chiffre de 100 morts", a-t-il dit.
Lundi, les forces de l'ordre ratissaient le coeur historique de Lhassa, théâtre des émeutes.
"Ils font des recherches maison par maison (...) Ils recherchent les non-résidents", a indiqué à l'AFP une réceptionniste d'un hôtel, jointe par téléphone.
Les autorités répètent que le calme est revenu mais "déconseillent" aux touristes étrangers et à la presse de se rendre au Tibet pour raisons de "sécurité". Les journalistes doivent de toute façon obtenir un permis spécial.
Dans les autres régions, où les manifestations s'étaient propagées dimanche, notamment au Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, les journalistes étrangers ont les mêmes difficultés.
Selon des groupes pro-tibétains, au moins huit personnes ont été tuées dimanche par la police à Ngawa, dans un district tibétain du Sichuan.
En réponse à ces violences, les pays occidentaux sont très réticents à prendre des mesures contre Pékin, craignant de se fermer la porte du mirifique marché chinois et de froisser un partenaire au poids diplomatique croissant, soulignaient lundi des experts.
La pression internationale s'est toutefois accrue, avec pour la première fois depuis le début de la crise, la convocation d'un ambassadeur chinois par une chancellerie occidentale.
A La Haye, le ministère des Affaires étrangères a en effet annoncé avoir convoqué lundi l'ambassadeur de Chine pour lui faire part de son "extrême préoccupation face aux évènements au Tibet".
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a, lui, appelé les autorités chinoises à "la retenue". "Nous croyons que la retenue devrait être exercée et qu'il devrait être mis fin aux violences. Et nous croyons qu'un dialogue devrait s'instaurer, et rapidement, entre les différentes autorités", a-t-il dit.
Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, Mark Malloch-Brown, a de son côté prévenu la Chine qu'elle risquait de ruiner son image internationale à l'approche des JO.
"C'est le bal des débutantes pour la Chine, alors ils devraient faire très attention à ne rien faire qui puisse ruiner" la fête lors des JO de Pékin, a-t-il souligné.
Le monde du sport a lui pris clairement position: pas de boycott des Jeux olympiques, parce que "ça ne sert à rien" et que cela "ne punirait que les athlètes".
© 2008 AFP
La plupart des capitales occidentales ont toutefois jugé contre-productif un éventuel boycottage des JO, se limitant à adresser à Pékin de fermes appels à la retenue et à la recherche d'une solution politique.
"J'exhorte à la retenue les autorités (chinoises) et j'appelle toutes les parties à éviter de nouvelles confrontations et violences", a déclaré le secrétaire général de l'l'ONU Ban Ki-moon.
L'Union européenne s'est dite auparavant "très inquiète", tout en jugeant qu'un boycott ne serait pas "une manière appropriée" de répondre au problème des droits de l'homme.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a, elle, appelé la Chine à engager le dialogue avec le dalaï lama, le chef spirituel en exil des bouddhistes tibétains.
"Il y a une sorte d'occasion manquée de la part des Chinois de travailler avec l'autorité morale du peuple tibétain (le dalaï lama) et j'espère qu'ils trouveront tout de même une façon de le faire", a déclaré Mme Rice.
Les informations lundi étaient rares en provenance de Lhassa, la capitale du Tibet bouclée par l'armée.
Le président de la région autonome du Tibet, Qiangba Puncog, a rejeté l'entière responsabilité des récentes violences sur des "émeutiers tibétains", affirmant qu'ils ont tué "13 civils innocents" à Lhassa vendredi.
Parlant devant la presse à Pékin, il n'a en revanche pas fait état de victimes tuées par la police ou l'armée, comme l'affirment des groupes pro-Tibétains. Il a expliqué que l'armée n'était intervenue qu'après les violences, attribuées par Pékin à la "clique du dalaï lama", pour maintenir l'ordre.
De plus, a-t-il assuré, aucun coup de feu n'a été tiré par les policiers ou la police militarisée.
Plusieurs témoignages recueillis par l'AFP auprès d'habitants et de touristes étrangers ont fait état de coups de feu entre vendredi et dimanche.
De son côté, le Parlement des tibétains en exil à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, a évoqué lundi le bilan invérifiable de plusieurs centaines de morts au Tibet après les manifestations qui ont débuté le 10 mars, à l'occasion du 49e anniversaire du soulèvement anti-chinois de Lhassa.
Le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, Samdhong Rinpoché, a admis qu'il était "très difficile d'obtenir des chiffres précis". "Mais je pense que le bilan est proche du chiffre de 100 morts", a-t-il dit.
Lundi, les forces de l'ordre ratissaient le coeur historique de Lhassa, théâtre des émeutes.
"Ils font des recherches maison par maison (...) Ils recherchent les non-résidents", a indiqué à l'AFP une réceptionniste d'un hôtel, jointe par téléphone.
Les autorités répètent que le calme est revenu mais "déconseillent" aux touristes étrangers et à la presse de se rendre au Tibet pour raisons de "sécurité". Les journalistes doivent de toute façon obtenir un permis spécial.
Dans les autres régions, où les manifestations s'étaient propagées dimanche, notamment au Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, les journalistes étrangers ont les mêmes difficultés.
Selon des groupes pro-tibétains, au moins huit personnes ont été tuées dimanche par la police à Ngawa, dans un district tibétain du Sichuan.
En réponse à ces violences, les pays occidentaux sont très réticents à prendre des mesures contre Pékin, craignant de se fermer la porte du mirifique marché chinois et de froisser un partenaire au poids diplomatique croissant, soulignaient lundi des experts.
La pression internationale s'est toutefois accrue, avec pour la première fois depuis le début de la crise, la convocation d'un ambassadeur chinois par une chancellerie occidentale.
A La Haye, le ministère des Affaires étrangères a en effet annoncé avoir convoqué lundi l'ambassadeur de Chine pour lui faire part de son "extrême préoccupation face aux évènements au Tibet".
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a, lui, appelé les autorités chinoises à "la retenue". "Nous croyons que la retenue devrait être exercée et qu'il devrait être mis fin aux violences. Et nous croyons qu'un dialogue devrait s'instaurer, et rapidement, entre les différentes autorités", a-t-il dit.
Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, Mark Malloch-Brown, a de son côté prévenu la Chine qu'elle risquait de ruiner son image internationale à l'approche des JO.
"C'est le bal des débutantes pour la Chine, alors ils devraient faire très attention à ne rien faire qui puisse ruiner" la fête lors des JO de Pékin, a-t-il souligné.
Le monde du sport a lui pris clairement position: pas de boycott des Jeux olympiques, parce que "ça ne sert à rien" et que cela "ne punirait que les athlètes".
© 2008 AFP
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