L'hopital vu par Sarko
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Arsene du PDC
coal
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coal- Messages : 2424
Date d'inscription : 23/02/2008
Localisation : l'Elysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Re: L'hopital vu par Sarko
Cà me rappele quelque chose, sius l'ancien "régime", on parlait du "Tiers etat"
Maximilien R...., revient . Désolé M. Pitou, les têtes d'aristos, roturières, parvenus, et autres éclésiastiques qui tombent dans un panier d'osier, ça m'a toujours "fasciné".
Arsene du PDC- Messages : 2026
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Age : 114
Re: L'hopital vu par Sarko
Arsene du PDC a écrit:
Cà me rappele quelque chose, sius l'ancien "régime", on parlait du "Tiers etat"
Maximilien R...., revient . Désolé M. Pitou, les têtes d'aristos, roturières, parvenus, et autres éclésiastiques qui tombent dans un panier d'osier, ça m'a toujours "fasciné".
Oh Oui ressortons le panier d'Osier
coal- Messages : 2424
Date d'inscription : 23/02/2008
Localisation : l'Elysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
on parlait d'osier
La famille d'Hozier
* Pierre (Marseille 1592-Paris 1660), sieur de la Garde, gentilhomme provençal, est le premier qui débrouille l'histoire généalogique et en fait une science. Destiné au métier des armes par son père (capitaine et viguier de la ville de Salon), il sert dans les chevau-légers, est distingué par Louis XIII et Louis XIV, devient l'un des 100 gentilshommes de la maison du roi en 1560, chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1628, et reçoit une pension en 1629. Il succède, en 1641, au vicomte de Saint-Maurice, dans la charge de juge d'armes de France, charge créée en 1615. Maître d'hôtel du roi en 1642. Chargé en 1643, de certifier la noblesse des écuyers et des pages de la grande et de la petite écurie, il devient gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Il est conseiller d'Etat en 1654 ( Voltaire dit de lui: « De véritablement grands hommes ont été bien moins récompensés. Leurs travaux n'étaient pas si nécessaires à la vanité humaine», tandis que l'abbé de Marolles précise: « le premier homme de son temps dans cette sorte de curiosité »). Il inspire même quelques vers au célèbre Boileau. Il est marié en 1630 à une demoiselle de Cerini, d'une famille noble de Toscane. Il est doté d'une mémoire prodigieuse.
Ses ouvrages les plus célèbres sont:
* Les armes et blasons des anciennes maisons de Bretagne (1638)
* L'histoire et milice du benoît Saint-Esprit (1634)
* Généalogie de la maison des sieurs de Larbour (1629)
* Généalogie de la maison de la Rochefoucauld (1654)
* Généalogies des principales familles de France (manuscrit de 150 volumes, auquel lui et son fils Charles-René, travaillent pendant 50 ans, « l'ouvrage du siècle », conservé à la Bibliothèque Nationale de France).
* Charles-René (1640-Paris 1732), fils du précédent, écuyer, conseiller du roi, généalogiste de sa maison, juge d' armes, garde de l'armorial général de France, est un héraldiste distingué.
Ses ouvrages les plus célèbres sont:
* Recherches sur la noblesse de Champagne (1673)
* Recherche des armoiries de Bourgogne (1698)
* Il est surtout, l'auteur de plus de 600 feuilles et écussons enluminés sur vélin, un temps conservés à Dijon dans la bibliothèque de Fevret de Fontette, un parlementaire bourguignon du XVIIIème siècle, particulièrement bibliophile et érudit. Il est célèbre pour l'armorial de 1696, vaste compilation nationale, réalisée par de multiples commis envoyés dans les provinces profondes, en application de l'édit de Louis XIV exigeant de la bonne bourgeoisie d'alors, et très marginalement de la noblesse, l'enregistrement d'armoiries familiales moyennant le versement d'une redevance bienvenue. Ces superbes registres aquarellés, classés par provinces, sont désormais conservés au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.
Lors de l' enregistrement, les commis délivrent un reçu préimprimé à l' intéressé, revêtu, sur le champ, de ses armes peintes, et que certains descendants savent soigneusement conserver jusqu'à nos jours. Il est à noter que vers 1880-1900, période d'inflation nobiliaire mal maîtrisée, certaines officines spécialisées dans « la vente des merlettes » (c' est-à-dire, le négoce de fausses généalogies), disposent de quelques formulaires demeurés vierges car inutilisés, et s'empressent de les compléter à la demande, moyennant finance. Ce document n'en demeure pas moins captivant aujourd'hui, tout spécialement lorsque le généalogiste se penche sur l'ancienne bourgeoisie, les petits notables campagnards, les artisans enrichis du siècle de Louis XIV, etc. Au XIXème siècle, on publie, à petit nombre, un index alphabétique récapitulatif de l'ensemble des individus traités, toutes provinces confondues.
* Louis-Pierre ( -Paris 1767), neveu de Charles-René, son successeur dans la charge de juge d'armes et grand généalogiste de France. Connu pour l'« Armorial de France » (1738-1768), composé avec son fils Antoine-Marie
* Antoine-Marie ( -1798), sieur de Sérigny, fils du précédent, lui succède dans la charge de juge d'armes de la noblesse de France et de généalogiste de la cour. Il compose, en 1776, un « Mémoire sur la maison de Saint-Remy de Valois », issue des fils naturels que Henri II, roi de France, eut de Nicole de Savigny. Il en délivre, en 1785, une expédition à Madame de la Motte qui le fait imprimer à la suite de son mémoire, dans le procès du collier de la Reine.
* Pierre (Marseille 1592-Paris 1660), sieur de la Garde, gentilhomme provençal, est le premier qui débrouille l'histoire généalogique et en fait une science. Destiné au métier des armes par son père (capitaine et viguier de la ville de Salon), il sert dans les chevau-légers, est distingué par Louis XIII et Louis XIV, devient l'un des 100 gentilshommes de la maison du roi en 1560, chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1628, et reçoit une pension en 1629. Il succède, en 1641, au vicomte de Saint-Maurice, dans la charge de juge d'armes de France, charge créée en 1615. Maître d'hôtel du roi en 1642. Chargé en 1643, de certifier la noblesse des écuyers et des pages de la grande et de la petite écurie, il devient gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Il est conseiller d'Etat en 1654 ( Voltaire dit de lui: « De véritablement grands hommes ont été bien moins récompensés. Leurs travaux n'étaient pas si nécessaires à la vanité humaine», tandis que l'abbé de Marolles précise: « le premier homme de son temps dans cette sorte de curiosité »). Il inspire même quelques vers au célèbre Boileau. Il est marié en 1630 à une demoiselle de Cerini, d'une famille noble de Toscane. Il est doté d'une mémoire prodigieuse.
Ses ouvrages les plus célèbres sont:
* Les armes et blasons des anciennes maisons de Bretagne (1638)
* L'histoire et milice du benoît Saint-Esprit (1634)
* Généalogie de la maison des sieurs de Larbour (1629)
* Généalogie de la maison de la Rochefoucauld (1654)
* Généalogies des principales familles de France (manuscrit de 150 volumes, auquel lui et son fils Charles-René, travaillent pendant 50 ans, « l'ouvrage du siècle », conservé à la Bibliothèque Nationale de France).
* Charles-René (1640-Paris 1732), fils du précédent, écuyer, conseiller du roi, généalogiste de sa maison, juge d' armes, garde de l'armorial général de France, est un héraldiste distingué.
Ses ouvrages les plus célèbres sont:
* Recherches sur la noblesse de Champagne (1673)
* Recherche des armoiries de Bourgogne (1698)
* Il est surtout, l'auteur de plus de 600 feuilles et écussons enluminés sur vélin, un temps conservés à Dijon dans la bibliothèque de Fevret de Fontette, un parlementaire bourguignon du XVIIIème siècle, particulièrement bibliophile et érudit. Il est célèbre pour l'armorial de 1696, vaste compilation nationale, réalisée par de multiples commis envoyés dans les provinces profondes, en application de l'édit de Louis XIV exigeant de la bonne bourgeoisie d'alors, et très marginalement de la noblesse, l'enregistrement d'armoiries familiales moyennant le versement d'une redevance bienvenue. Ces superbes registres aquarellés, classés par provinces, sont désormais conservés au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.
Lors de l' enregistrement, les commis délivrent un reçu préimprimé à l' intéressé, revêtu, sur le champ, de ses armes peintes, et que certains descendants savent soigneusement conserver jusqu'à nos jours. Il est à noter que vers 1880-1900, période d'inflation nobiliaire mal maîtrisée, certaines officines spécialisées dans « la vente des merlettes » (c' est-à-dire, le négoce de fausses généalogies), disposent de quelques formulaires demeurés vierges car inutilisés, et s'empressent de les compléter à la demande, moyennant finance. Ce document n'en demeure pas moins captivant aujourd'hui, tout spécialement lorsque le généalogiste se penche sur l'ancienne bourgeoisie, les petits notables campagnards, les artisans enrichis du siècle de Louis XIV, etc. Au XIXème siècle, on publie, à petit nombre, un index alphabétique récapitulatif de l'ensemble des individus traités, toutes provinces confondues.
* Louis-Pierre ( -Paris 1767), neveu de Charles-René, son successeur dans la charge de juge d'armes et grand généalogiste de France. Connu pour l'« Armorial de France » (1738-1768), composé avec son fils Antoine-Marie
* Antoine-Marie ( -1798), sieur de Sérigny, fils du précédent, lui succède dans la charge de juge d'armes de la noblesse de France et de généalogiste de la cour. Il compose, en 1776, un « Mémoire sur la maison de Saint-Remy de Valois », issue des fils naturels que Henri II, roi de France, eut de Nicole de Savigny. Il en délivre, en 1785, une expédition à Madame de la Motte qui le fait imprimer à la suite de son mémoire, dans le procès du collier de la Reine.
theo- Messages : 582
Date d'inscription : 28/02/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
theo a écrit:La famille d'Hozier
* Pierre (Marseille 1592-Paris 1660), sieur de la Garde, gentilhomme provençal, est le premier qui débrouille l'histoire généalogique et en fait une science. Destiné au métier des armes par son père (capitaine et viguier de la ville de Salon), il sert dans les chevau-légers, est distingué par Louis XIII et Louis XIV, devient l'un des 100 gentilshommes de la maison du roi en 1560, chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1628, et reçoit une pension en 1629. Il succède, en 1641, au vicomte de Saint-Maurice, dans la charge de juge d'armes de France, charge créée en 1615. Maître d'hôtel du roi en 1642. Chargé en 1643, de certifier la noblesse des écuyers et des pages de la grande et de la petite écurie, il devient gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Il est conseiller d'Etat en 1654 ( Voltaire dit de lui: « De véritablement grands hommes ont été bien moins récompensés. Leurs travaux n'étaient pas si nécessaires à la vanité humaine», tandis que l'abbé de Marolles précise: « le premier homme de son temps dans cette sorte de curiosité »). Il inspire même quelques vers au célèbre Boileau. Il est marié en 1630 à une demoiselle de Cerini, d'une famille noble de Toscane. Il est doté d'une mémoire prodigieuse.
Ses ouvrages les plus célèbres sont:
* Les armes et blasons des anciennes maisons de Bretagne (1638)
* L'histoire et milice du benoît Saint-Esprit (1634)
* Généalogie de la maison des sieurs de Larbour (1629)
* Généalogie de la maison de la Rochefoucauld (1654)
* Généalogies des principales familles de France (manuscrit de 150 volumes, auquel lui et son fils Charles-René, travaillent pendant 50 ans, « l'ouvrage du siècle », conservé à la Bibliothèque Nationale de France).
* Charles-René (1640-Paris 1732), fils du précédent, écuyer, conseiller du roi, généalogiste de sa maison, juge d' armes, garde de l'armorial général de France, est un héraldiste distingué.
Ses ouvrages les plus célèbres sont:
* Recherches sur la noblesse de Champagne (1673)
* Recherche des armoiries de Bourgogne (1698)
* Il est surtout, l'auteur de plus de 600 feuilles et écussons enluminés sur vélin, un temps conservés à Dijon dans la bibliothèque de Fevret de Fontette, un parlementaire bourguignon du XVIIIème siècle, particulièrement bibliophile et érudit. Il est célèbre pour l'armorial de 1696, vaste compilation nationale, réalisée par de multiples commis envoyés dans les provinces profondes, en application de l'édit de Louis XIV exigeant de la bonne bourgeoisie d'alors, et très marginalement de la noblesse, l'enregistrement d'armoiries familiales moyennant le versement d'une redevance bienvenue. Ces superbes registres aquarellés, classés par provinces, sont désormais conservés au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.
Lors de l' enregistrement, les commis délivrent un reçu préimprimé à l' intéressé, revêtu, sur le champ, de ses armes peintes, et que certains descendants savent soigneusement conserver jusqu'à nos jours. Il est à noter que vers 1880-1900, période d'inflation nobiliaire mal maîtrisée, certaines officines spécialisées dans « la vente des merlettes » (c' est-à-dire, le négoce de fausses généalogies), disposent de quelques formulaires demeurés vierges car inutilisés, et s'empressent de les compléter à la demande, moyennant finance. Ce document n'en demeure pas moins captivant aujourd'hui, tout spécialement lorsque le généalogiste se penche sur l'ancienne bourgeoisie, les petits notables campagnards, les artisans enrichis du siècle de Louis XIV, etc. Au XIXème siècle, on publie, à petit nombre, un index alphabétique récapitulatif de l'ensemble des individus traités, toutes provinces confondues.
* Louis-Pierre ( -Paris 1767), neveu de Charles-René, son successeur dans la charge de juge d'armes et grand généalogiste de France. Connu pour l'« Armorial de France » (1738-1768), composé avec son fils Antoine-Marie
* Antoine-Marie ( -1798), sieur de Sérigny, fils du précédent, lui succède dans la charge de juge d'armes de la noblesse de France et de généalogiste de la cour. Il compose, en 1776, un « Mémoire sur la maison de Saint-Remy de Valois », issue des fils naturels que Henri II, roi de France, eut de Nicole de Savigny. Il en délivre, en 1785, une expédition à Madame de la Motte qui le fait imprimer à la suite de son mémoire, dans le procès du collier de la Reine.
Oui oui oui, c'est bien beau tout ça mais avant de faire "rouler" la tête dans le panier "d'Hozier", faudrait développer également l'histoire du bon docteur "Guillotin".
Arsene du PDC- Messages : 2026
Date d'inscription : 24/02/2008
Age : 114
Re: L'hopital vu par Sarko
voila cher ami
http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/guillotin.html
Le Dr. Guillotin inventeur de la guillotine
Coupons court à une idée reçue !
"Le couteau tombe, la tête est tranchée à la vitesse du regard, l’homme n’est plus. A peine sent-il un rapide souffle d’air frais sur la nuque." C’est par ces mots prononcés le 1er décembre 1789, à la tribune de l’Assemblée Constituante dont il était député que le Dr. Guillotin est entré - malheureusement pour lui - dans l’histoire. Cette évocation lyrique fit bien rire l’assemblée, qui n’imaginait bien sûr pas qu’un bon nombre de ses membres devraient par la suite apprécier à leur tour la fraicheur de ce petit courant d’air.
Rien ne prédisposait Joseph-Ignace Guillotin, médecin, professeur d’anatomie, et député de Paris à laisser cette aura sanglante associée à son nom, finalement bien mignon.
Imprégné de l’esprit du Siècle des Lumières, il était monté à la tribune de l’Assemblée pour évoquer pour la première fois l’uniformisation de la peine capitale, quel que soit le rang social ou le genre de crime commis. Sans ce souci égalitaire, il serait simplement passé à la postérité comme celui qui le premier avait demandé le déplacement de l’Assemblée dans la Salle du Jeu de Paume, avec les suites que l’on connait...
Plus tard, le 20 janvier 1790, il déposa un projet qui prévoyait un mode d’exécution égalitaire, par décapitation, de tous les condamnés à mort : plus de pendaisons, de bûchers, de supplices de la roue, d’écartelements, de supplices raffinés etc. « Les délits du même genre seront punis par le même genre de peine, quels que soient le rang et l’état du coupable », écrit-il dans son projet de loi.
Le 3 juin 1791, l’Assemblée Constituante d’accord avec ce principe décrète que « tout condamné à mort aura la tête tranchée » (*)
La contribution du Dr. Guillotin s’arrète là, et le reste de son travail au service de la nation sera de tenter, en vain, de réformer les hôpitaux et de mettre en oeuvre le premier programme de Santé Publique
Répondant à une "offre de marché" de l’Assemblée Nationale, c’est le Dr. Antoine Louis qui perfectionne une machine pré-existante en Italie, aidé d’un mécanicien allemand, Tobias Schmidt. L’utilisation d’un couperet vertical de forme trapézoidale mû par la simple force de la pesanteur lui permettra de remporter le marché.
Cette belle mécanique de précision eut un certain succés à l’exportation car la Suisse,la Suède, la Belgique et l’Allemagne l’utilisèrent définitivement à leur tour...
Comme l’on sait, le « Rasoir national » ou la « Veuve » eut rapidemment beaucoup de pain sur la planche... à découper, et fonctionna jusqu’à l’abolition de la peine de mort à la complète satisfaction de ses utilisateurs, ceux qui étaient du bon côté du couperet s’entend !
Si la machine fut d’abord appelée « Louisette », ou "Louison" en l’honneur de son véritable inventeur, il semble que de sombres démélées du Dr. Guillotin avec des journalistes parlementaires assistant aux débats de l’Assemblée et qui ne se tenaient pas suffisamment "bien" à son goût, les aient poussés à associer son nom à la nouvelle "machine à raccourcir".
Il tentera tout au long de sa vie de faire "rendre à César ce qui était à César", mais en vain...
Sa fin ne fut pas celle qu’on lui prête souvent, à savoir mettre à son tour la tête à la petite lucarne, mais plus banalement dans son lit : il mourut d’une septicémie consécutive à un anthrax.
(*) Il faut cependant remarquer que dès le 1er Empire, cette uniformité de la peine connut quelque assouplissement. Elle ne fut plus en règle générale appliquée qu’aux condamnés de droit commun : les militaires, politiques, traitres, espions étant "traités" par un peloton d’exécution.
http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/guillotin.html
Le Dr. Guillotin inventeur de la guillotine
Coupons court à une idée reçue !
"Le couteau tombe, la tête est tranchée à la vitesse du regard, l’homme n’est plus. A peine sent-il un rapide souffle d’air frais sur la nuque." C’est par ces mots prononcés le 1er décembre 1789, à la tribune de l’Assemblée Constituante dont il était député que le Dr. Guillotin est entré - malheureusement pour lui - dans l’histoire. Cette évocation lyrique fit bien rire l’assemblée, qui n’imaginait bien sûr pas qu’un bon nombre de ses membres devraient par la suite apprécier à leur tour la fraicheur de ce petit courant d’air.
Rien ne prédisposait Joseph-Ignace Guillotin, médecin, professeur d’anatomie, et député de Paris à laisser cette aura sanglante associée à son nom, finalement bien mignon.
Imprégné de l’esprit du Siècle des Lumières, il était monté à la tribune de l’Assemblée pour évoquer pour la première fois l’uniformisation de la peine capitale, quel que soit le rang social ou le genre de crime commis. Sans ce souci égalitaire, il serait simplement passé à la postérité comme celui qui le premier avait demandé le déplacement de l’Assemblée dans la Salle du Jeu de Paume, avec les suites que l’on connait...
Plus tard, le 20 janvier 1790, il déposa un projet qui prévoyait un mode d’exécution égalitaire, par décapitation, de tous les condamnés à mort : plus de pendaisons, de bûchers, de supplices de la roue, d’écartelements, de supplices raffinés etc. « Les délits du même genre seront punis par le même genre de peine, quels que soient le rang et l’état du coupable », écrit-il dans son projet de loi.
Le 3 juin 1791, l’Assemblée Constituante d’accord avec ce principe décrète que « tout condamné à mort aura la tête tranchée » (*)
La contribution du Dr. Guillotin s’arrète là, et le reste de son travail au service de la nation sera de tenter, en vain, de réformer les hôpitaux et de mettre en oeuvre le premier programme de Santé Publique
Répondant à une "offre de marché" de l’Assemblée Nationale, c’est le Dr. Antoine Louis qui perfectionne une machine pré-existante en Italie, aidé d’un mécanicien allemand, Tobias Schmidt. L’utilisation d’un couperet vertical de forme trapézoidale mû par la simple force de la pesanteur lui permettra de remporter le marché.
Cette belle mécanique de précision eut un certain succés à l’exportation car la Suisse,la Suède, la Belgique et l’Allemagne l’utilisèrent définitivement à leur tour...
Comme l’on sait, le « Rasoir national » ou la « Veuve » eut rapidemment beaucoup de pain sur la planche... à découper, et fonctionna jusqu’à l’abolition de la peine de mort à la complète satisfaction de ses utilisateurs, ceux qui étaient du bon côté du couperet s’entend !
Si la machine fut d’abord appelée « Louisette », ou "Louison" en l’honneur de son véritable inventeur, il semble que de sombres démélées du Dr. Guillotin avec des journalistes parlementaires assistant aux débats de l’Assemblée et qui ne se tenaient pas suffisamment "bien" à son goût, les aient poussés à associer son nom à la nouvelle "machine à raccourcir".
Il tentera tout au long de sa vie de faire "rendre à César ce qui était à César", mais en vain...
Sa fin ne fut pas celle qu’on lui prête souvent, à savoir mettre à son tour la tête à la petite lucarne, mais plus banalement dans son lit : il mourut d’une septicémie consécutive à un anthrax.
(*) Il faut cependant remarquer que dès le 1er Empire, cette uniformité de la peine connut quelque assouplissement. Elle ne fut plus en règle générale appliquée qu’aux condamnés de droit commun : les militaires, politiques, traitres, espions étant "traités" par un peloton d’exécution.
theo- Messages : 582
Date d'inscription : 28/02/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
theo a écrit:voila cher ami
http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/guillotin.html
Le Dr. Guillotin inventeur de la guillotine
Coupons court à une idée reçue !
"Le couteau tombe, la tête est tranchée à la vitesse du regard, l’homme n’est plus. A peine sent-il un rapide souffle d’air frais sur la nuque." C’est par ces mots prononcés le 1er décembre 1789, à la tribune de l’Assemblée Constituante dont il était député que le Dr. Guillotin est entré - malheureusement pour lui - dans l’histoire. Cette évocation lyrique fit bien rire l’assemblée, qui n’imaginait bien sûr pas qu’un bon nombre de ses membres devraient par la suite apprécier à leur tour la fraicheur de ce petit courant d’air.
Rien ne prédisposait Joseph-Ignace Guillotin, médecin, professeur d’anatomie, et député de Paris à laisser cette aura sanglante associée à son nom, finalement bien mignon.
Imprégné de l’esprit du Siècle des Lumières, il était monté à la tribune de l’Assemblée pour évoquer pour la première fois l’uniformisation de la peine capitale, quel que soit le rang social ou le genre de crime commis. Sans ce souci égalitaire, il serait simplement passé à la postérité comme celui qui le premier avait demandé le déplacement de l’Assemblée dans la Salle du Jeu de Paume, avec les suites que l’on connait...
Plus tard, le 20 janvier 1790, il déposa un projet qui prévoyait un mode d’exécution égalitaire, par décapitation, de tous les condamnés à mort : plus de pendaisons, de bûchers, de supplices de la roue, d’écartelements, de supplices raffinés etc. « Les délits du même genre seront punis par le même genre de peine, quels que soient le rang et l’état du coupable », écrit-il dans son projet de loi.
Le 3 juin 1791, l’Assemblée Constituante d’accord avec ce principe décrète que « tout condamné à mort aura la tête tranchée » (*)
La contribution du Dr. Guillotin s’arrète là, et le reste de son travail au service de la nation sera de tenter, en vain, de réformer les hôpitaux et de mettre en oeuvre le premier programme de Santé Publique
Répondant à une "offre de marché" de l’Assemblée Nationale, c’est le Dr. Antoine Louis qui perfectionne une machine pré-existante en Italie, aidé d’un mécanicien allemand, Tobias Schmidt. L’utilisation d’un couperet vertical de forme trapézoidale mû par la simple force de la pesanteur lui permettra de remporter le marché.
Cette belle mécanique de précision eut un certain succés à l’exportation car la Suisse,la Suède, la Belgique et l’Allemagne l’utilisèrent définitivement à leur tour...
Comme l’on sait, le « Rasoir national » ou la « Veuve » eut rapidemment beaucoup de pain sur la planche... à découper, et fonctionna jusqu’à l’abolition de la peine de mort à la complète satisfaction de ses utilisateurs, ceux qui étaient du bon côté du couperet s’entend !
Si la machine fut d’abord appelée « Louisette », ou "Louison" en l’honneur de son véritable inventeur, il semble que de sombres démélées du Dr. Guillotin avec des journalistes parlementaires assistant aux débats de l’Assemblée et qui ne se tenaient pas suffisamment "bien" à son goût, les aient poussés à associer son nom à la nouvelle "machine à raccourcir".
Il tentera tout au long de sa vie de faire "rendre à César ce qui était à César", mais en vain...
Sa fin ne fut pas celle qu’on lui prête souvent, à savoir mettre à son tour la tête à la petite lucarne, mais plus banalement dans son lit : il mourut d’une septicémie consécutive à un anthrax.
(*) Il faut cependant remarquer que dès le 1er Empire, cette uniformité de la peine connut quelque assouplissement. Elle ne fut plus en règle générale appliquée qu’aux condamnés de droit commun : les militaires, politiques, traitres, espions étant "traités" par un peloton d’exécution.
Aaaaaaaaaaaah, j'en bave
Elle ne fut plus en règle générale appliquée qu’aux condamnés de droit commun : les militaires, politiques, traitres, espions étant "traités" par un peloton d’exécution[/b] A bin merde alors, une mort "trop douce"
Arsene du PDC- Messages : 2026
Date d'inscription : 24/02/2008
Age : 114
Re: L'hopital vu par Sarko
il y a trop de casos qui payent j'amais rien,donc c'est tout pour notre poire !
patrianostra- Messages : 1249
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
patrianostra a écrit:il y a trop de casos qui payent j'amais rien,donc c'est tout pour notre poire !
casos Quézacos Casos , vous parlez de nos "chers" dé putés qui ne paient rien ainsi que leur famille
Arsene du PDC- Messages : 2026
Date d'inscription : 24/02/2008
Age : 114
Re: L'hopital vu par Sarko
cas sociaux ,cmu,et le reste
patrianostra- Messages : 1249
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
je prends le cas de mon frère
depuis septembre 3 dialyses par semaine cout 3000€ par semaine
ensuite depuis février à l'hôpital d'Annecy amputation d'une jambe
coupé doigts de pieds de l'autre
deces milieux juillet
vous croyez que ce n'est pas bon la secu ?
je pense que l'on doit tout faire pour la conserver meme si comme en tout il y a des abus
depuis septembre 3 dialyses par semaine cout 3000€ par semaine
ensuite depuis février à l'hôpital d'Annecy amputation d'une jambe
coupé doigts de pieds de l'autre
deces milieux juillet
vous croyez que ce n'est pas bon la secu ?
je pense que l'on doit tout faire pour la conserver meme si comme en tout il y a des abus
theo- Messages : 582
Date d'inscription : 28/02/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
theo a écrit:je prends le cas de mon frère
depuis septembre 3 dialyses par semaine cout 3000€ par semaine
ensuite depuis février à l'hôpital d'Annecy amputation d'une jambe
coupé doigts de pieds de l'autre
deces milieux juillet
vous croyez que ce n'est pas bon la secu ?
je pense que l'on doit tout faire pour la conserver meme si comme en tout il y a des abus
Cet exemple douloureux pour vous devrait en faire réfléchir plus d'un , les abus ne sont pas toujours là ou l'on pense (cures "à vie" de ces méméres fortunées, soins dentaires des députés et de leur famille, là c'est à tomber sur le cul , on en parle jamais!.
Arsene du PDC- Messages : 2026
Date d'inscription : 24/02/2008
Age : 114
Re: L'hopital vu par Sarko
arsene tu ne doit pas connaitre la vérité au sujet des cures
se ne sont pas des vacances payées par la secu
ma femme suit une cure depuis des années
(probleme d'arthrose et circulation veineuse )
la cure permet de limiter la prise de médicaments pendant l'année
par contre le remboursement concerne les soins
le restant des vacances tu te le paye
donc si tu n'habite pas près tu te paye une bonne note d'hôtel ou de location de meublé
se ne sont pas des vacances payées par la secu
ma femme suit une cure depuis des années
(probleme d'arthrose et circulation veineuse )
la cure permet de limiter la prise de médicaments pendant l'année
par contre le remboursement concerne les soins
le restant des vacances tu te le paye
donc si tu n'habite pas près tu te paye une bonne note d'hôtel ou de location de meublé
theo- Messages : 582
Date d'inscription : 28/02/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
theo a écrit:arsene tu ne doit pas connaitre la vérité au sujet des cures
se ne sont pas des vacances payées par la secu
ma femme suit une cure depuis des années
(probleme d'arthrose et circulation veineuse )
la cure permet de limiter la prise de médicaments pendant l'année
par contre le remboursement concerne les soins
le restant des vacances tu te le paye
donc si tu n'habite pas près tu te paye une bonne note d'hôtel ou de location de meublé
Je connais bien ce monde des curistes, votre épouse fait partie des personnes qui n'en profitent pas mais qui en ont besoin , mais combien, avec l'aide de médecins complaisants, sont des "sociètaires" à vie , pour les coûts hoteliers, c'est vrai mais c'est qu'en même des vacances pour beaucoup ainsii que leurs "accompagnants".
Arsene du PDC- Messages : 2026
Date d'inscription : 24/02/2008
Age : 114
Re: L'hopital vu par Sarko
http://www.la-lechere.com/
malgré une belle présentation je n'ai jamais considéré cet endroit comme un lieux de villégiature
pas loin une usine du groupe carbone lorraine qui amène une très bonne odeur de graphite
des milliers de personne fréquentent cet endroit pour des soins
je suis sur que ma femme préfère un séjour en loir et cher pour un prix semblable
malgré une belle présentation je n'ai jamais considéré cet endroit comme un lieux de villégiature
pas loin une usine du groupe carbone lorraine qui amène une très bonne odeur de graphite
des milliers de personne fréquentent cet endroit pour des soins
je suis sur que ma femme préfère un séjour en loir et cher pour un prix semblable
theo- Messages : 582
Date d'inscription : 28/02/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
Va sur le Z télécharger SiCKO du Michael Moore, tu changeras peut-être d'avis sur le système social français.patrianostra a écrit:cas sociaux ,cmu,et le reste
Que des nantis (Tapie, Sarko, Chirac, Chturuk, Pinaud, Bouygues, Zacharias...) se gavent, ça ne te dérange pas, mais que des pauvres profitent de ce qu'il leur est du, ça c'est un scandale!
kloudjirof- Messages : 385
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Re: L'hopital vu par Sarko
si c'est NOS pauvres pas de problème,hélas la france fait trop de social pour les clando et autres immigrés
patrianostra- Messages : 1249
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
patrianostra a écrit:si c'est NOS pauvres pas de problème,hélas la france fait trop de social pour les clando et autres immigrés
Tiens ça me fait penser aux réflexions des dame aristochrates (Bonjour Maximilien ) qui avaient LEURS pauvres comme elles avaient LEURS chiens.
pitou- Messages : 909
Date d'inscription : 24/02/2008
Age : 76
Localisation : Près de Poitiers
Re: L'hopital vu par Sarko
patrianostra a écrit:si c'est NOS pauvres pas de problème,hélas la france fait trop de social pour les clando et autres immigrés
Il n'y a pas NOS pauvres, il y a DES pauvres!
On te demande bien d'être solidaire à la légion, tu va sortir de la m.. ton copain sans lui demander ses papiers, non?
kloudjirof- Messages : 385
Date d'inscription : 11/03/2008
Age : 70
Localisation : L.R.
Re: L'hopital vu par Sarko
a la différence que les immigrés et les clando sont pas mes copains.kloudjirof a écrit:patrianostra a écrit:si c'est NOS pauvres pas de problème,hélas la france fait trop de social pour les clando et autres immigrés
Il n'y a pas NOS pauvres, il y a DES pauvres!
On te demande bien d'être solidaire à la légion, tu va sortir de la m.. ton copain sans lui demander ses papiers, non?
il y a tant de pauvres français a soigner,sans se faire chier avec les autres.
priorité aux notre.
patrianostra- Messages : 1249
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
Je suis sur que si tu discutais avec de clandestins , tu pourrais les trouver sympas et que si tu trouvais un émigré renversé sur le bord de la route, tu lui porterais secours, dis moi que je me trompe pas.patrianostra a écrit:a la différence que les immigrés et les clando sont pas mes copains.kloudjirof a écrit:patrianostra a écrit:si c'est NOS pauvres pas de problème,hélas la france fait trop de social pour les clando et autres immigrés
Il n'y a pas NOS pauvres, il y a DES pauvres!
On te demande bien d'être solidaire à la légion, tu va sortir de la m.. ton copain sans lui demander ses papiers, non?
il y a tant de pauvres français a soigner,sans se faire chier avec les autres.
priorité aux notre.
La notion de copains dépend de beaucoup de choses.
kloudjirof- Messages : 385
Date d'inscription : 11/03/2008
Age : 70
Localisation : L.R.
Re: L'hopital vu par Sarko
un émigré renversé sur le bord de la route,je tel au secours,je suis pas au point de le finir
et tu sais a marseille et dans la région ,ils sont partout,pense bien que j'ai déjà discuté avec certains.
ils se retrouvent souvent plus mal que dans leurs pays,,,et c'est la que les associations a la con entrent en jeux!
et tu sais a marseille et dans la région ,ils sont partout,pense bien que j'ai déjà discuté avec certains.
ils se retrouvent souvent plus mal que dans leurs pays,,,et c'est la que les associations a la con entrent en jeux!
patrianostra- Messages : 1249
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: L'hopital vu par Sarko
On est d'accord là dessus, ils se font draguer par les barbus qu'ils leur font encore plus sentir qu'ils sont rejetés et que peut-être ils pourraient aller faire un stage au Soudan ou en Irak.patrianostra a écrit:
ils se retrouvent souvent plus mal que dans leurs pays,,,et c'est la que les associations a la con entrent en jeux!
kloudjirof- Messages : 385
Date d'inscription : 11/03/2008
Age : 70
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Re: L'hopital vu par Sarko
ben oui,,,,mais ou sont nos bieres ???
patrianostra- Messages : 1249
Date d'inscription : 20/07/2008
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